Image d’illustration © Buzzday
Justice Et Rédemption : 25 Ans De Prison Réclamés
Le prix à payer s’annonce effectivement lourd. Le procureur espagnol ne transige pas : 25 ans et quatre mois de prison contre chacun des parents. Une peine maximale qui reflète l’ampleur du traumatisme infligé.
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Les chefs d’accusation s’accumulent comme un réquisitoire implacable. Maltraitance psychologique, privation illégale de liberté, négligence caractérisée. Chaque jour d’enfermement compte désormais comme une circonstance aggravante.
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L’aspect financier complète cette justice punitive. 15.000 euros de dommages-intérêts par enfant. Une somme dérisoire face à trois années volées, mais qui symbolise la reconnaissance officielle de leur souffrance.
Plus radical encore : la déchéance totale de l’autorité parentale. Ces parents qui ont choisi la peur plutôt que l’amour perdront définitivement leurs droits. Les liens familiaux se brisent devant le tribunal.
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Pendant ce temps, les trois victimes entament leur longue reconstruction. Pris en charge par les services sociaux espagnols, ils découvrent enfin le monde qu’on leur avait interdit. Marcher normalement, jouer dehors, respirer sans masque : chaque geste devient un apprentissage.
Les autorités recherchent activement d’autres membres de la famille. Ces enfants ont besoin de racines, d’une histoire antérieure à ce cauchemar. La date du procès reste indéterminée, mais la machine judiciaire s’est mise en marche pour réparer l’irréparable.
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