Patricia Kaas sème le trouble dans The Voice : la coach transgresse ouvertement les règles lors des auditions à l’aveugle du 22 mars 2025. En utilisant deux fois le « bouton seconde chance » – une exclusivité normalement limitée –, elle force la production à justifier cet écart. « Les coachs prennent des libertés », lâche-t-elle face aux caméras, confirmant son statut de rebelle dans l’émission. Entre soutien de Florent Pagny et polémique sur l’équité du jeu, l’affaire relance le débat sur les coulisses télévisées.
Le come-back tonitruant de Patricia Kaas
Huit ans après sa dernière apparition dans The Voice, la légende de la chanson française retrouve les fauteuils rouges aux côtés de Florent Pagny, Vianney et Zaz. Un retour marqué par ses doutes initiaux : « J’avais des incertitudes, les talents voudront-ils de moi ? », confiait-elle à Télé-Loisirs en janvier 2025. Pourtant, l’alchimie avec Pagny, « de la même génération », a balayé ses réticences.
Leur complicité naissante devient un atout clé de cette saison. « On s’est vraiment rapprochés grâce à l’émission », souligne-t-elle, évoquant des décennies de carrières parallèles sans réelle connexion. Un duo inattendu qui électrise les auditions, malgré les tactiques musclées des autres coachs pour lui ravir les talents.
Le « bouton seconde chance » en mode turbo
Patricia Kaas bouscule le protocole lors de l’épisode du 22 mars 2025 en activant deux fois le dispositif censé être unique. D’abord pour Colette, 72 ans, à qui elle offre un plateau libre afin de défendre « une de mes compositions ». Puis pour Julie, candidate recalée sept fois aux castings, qu’elle relance avec un deuxième titre. Une double entorse au règlement qui passe… sans sanction.
La production assume cet accommodement. « Elle s’est autorisé le droit de le faire, ça arrive souvent dans The Voice », justifient les équipes de TF1 auprès de *Télé-Loisirs*. Une tolérance qui interroge : Julie devra-t-elle transformer cet avantage contesté en victoire éclatante ? Le public, lui, retient l’audace de Kaas face aux caméras.
TF1 assume (et explique) la transgression
Contactée par Télé-Loisirs, la production de The Voice botte en touche les critiques. « Les coachs prennent des libertés, c’est fréquent dans l’émission », martèle-t-elle, confirmant une marge de manœuvre tacite. Un argument qui ressemble à un aveu : le spectacle prime parfois sur le règlement strict.
Cette tolérance décomplexée s’inscrit dans une stratégie d’audience. Les producteurs le savent : les écarts des coaches, comme le duo Kaas-Pagny, génèrent buzz et polémiques rentables. Reste à voir si Julie, doublement avantagée, deviendra le symbole de cette « justice télévisuelle » à géométrie variable… ou un cas d’école des dérives du divertissement.
