Patrick Hernandez dévoile les revenus générés par son tube « Born To Be Alive », 45 ans après sa sortie

Quentin M.
7 Min de lecture

Qui aurait cru qu’une chanson disco sortie en 1978 continuerait à faire danser le monde entier près d’un demi-siècle plus tard ? C’est pourtant le cas de « Born To Be Alive », le tube planétaire de Patrick Hernandez, qui ne cesse de fasciner les générations successives. Alors que la musique fête ses 45 ans, son interprète vient de lever le voile sur les revenus astronomiques que lui rapporte encore ce succès intemporel.

Invité sur Europe 1 ce 29 août 2024, Patrick Hernandez a révélé des chiffres qui donnent le vertige. Entre 800 et 1500 euros bruts par jour, soit plus de 300 000 euros nets par an : voilà ce que lui rapporte encore aujourd’hui son tube disco. Un jackpot perpétuel qui en dit long sur la longévité exceptionnelle de ce morceau devenu un classique incontournable de la culture populaire.

Le phénomène « Born To Be Alive » : une success story hors norme

Tout commence en 1978 lorsque Patrick Hernandez, alors chanteur de bal dans le sud de la France, rencontre le producteur Jean Vanloo. Ensemble, ils donnent naissance à « Born To Be Alive », un titre disco aux accents funk qui va rapidement conquérir les dancefloors du monde entier. En quelques mois, la chanson devient un véritable phénomène, se hissant en tête des charts dans de nombreux pays.

Le succès est fulgurant : disque d’or en Italie dès janvier 1979, numéro 1 en France d’avril à juillet de la même année, puis conquête des États-Unis où le single se vend à plus d’un million d’exemplaires. Un triomphe qui propulse Patrick Hernandez au rang de star internationale et inscrit « Born To Be Alive » dans le panthéon des tubes disco les plus emblématiques de tous les temps.

Une rente perpétuelle qui défie le temps

45 ans après sa sortie, « Born To Be Alive » continue de rapporter gros à son créateur. Patrick Hernandez a révélé sur Europe 1 que la chanson lui rapporte entre 800 et 1500 euros bruts par jour, soit une rente annuelle oscillant entre 300 000 et 350 000 euros nets. Des chiffres impressionnants qui s’expliquent par plusieurs facteurs.

Tout d’abord, Hernandez cumule les rôles d’auteur, compositeur, interprète, éditeur et producteur du titre, ce qui lui permet de toucher 150% des revenus générés. De plus, la chanson bénéficie d’une popularité mondiale qui ne faiblit pas, étant encore largement diffusée dans les médias, les publicités et les lieux festifs à travers le globe.

Le saviez-vous ?
« Born To Be Alive » a été vendu à plus de 25 millions d’exemplaires dans le monde, ce qui en fait l’un des singles les plus vendus de tous les temps.

Une présence persistante dans la culture populaire

La longévité exceptionnelle de « Born To Be Alive » s’explique aussi par sa capacité à traverser les époques et à séduire de nouvelles générations. Le titre est régulièrement utilisé dans des publicités, des films et des séries télévisées, renouvelant sans cesse sa popularité auprès du grand public. Les DJ et producteurs continuent également de le sampler ou de le remixer, lui offrant une seconde jeunesse sur les dancefloors contemporains.

Preuve de son statut iconique, « Born To Be Alive » a récemment fait l’objet d’une reprise remarquée par Christine and the Queens lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024. Une interprétation qui témoigne de la capacité du morceau à transcender les genres et les époques, tout en conservant son pouvoir fédérateur.

Patrick Hernandez : l’homme derrière le tube

Si « Born To Be Alive » a marqué à jamais la carrière de Patrick Hernandez, le chanteur a connu une trajectoire artistique riche avant et après ce succès planétaire. Né en 1949 d’un père espagnol et d’une mère italienne, Hernandez s’est passionné pour la musique dès les années 1960. Il a fait ses armes dans des groupes locaux, parcourant les salles de bal du sud de la France avant de former un duo avec Hervé Tholance, son futur partenaire musical.

Après l’explosion de « Born To Be Alive », Hernandez a tenté de renouveler l’exploit avec d’autres singles comme « Disco Queen » et « Show Me the Way You Kiss ». Malgré des ventes décevantes, son album « Born to Be Alive » a connu un beau succès, lui valant même un prix Billboard en février 1980. Bien que souvent qualifié d’artiste « one-hit wonder », Hernandez a continué à se produire et à sortir des albums dans les années 1980 et 1990.

Le saviez-vous ?
Patrick Hernandez a brièvement pris sous son aile une jeune danseuse américaine nommée Madonna au début des années 1980, avant qu’elle ne devienne la star planétaire que l’on connaît.

Un héritage musical indélébile

« Born To Be Alive » occupe une place à part dans l’histoire de la musique française et internationale. Le morceau a contribué à populariser le disco dans le monde entier, influençant de nombreux artistes et producteurs dans son sillage. Son rythme entraînant et son refrain accrocheur en ont fait un incontournable des soirées dansantes, des mariages aux boîtes de nuit en passant par les fêtes de village.

Au-delà de son impact musical, « Born To Be Alive » est devenu un véritable phénomène culturel, symbole d’une époque insouciante et festive. Son message universel et positif continue de résonner auprès des auditeurs du monde entier, faisant de ce tube disco bien plus qu’une simple chanson : un hymne intergénérationnel à la joie de vivre. Alors que Patrick Hernandez savoure les fruits de ce succès intemporel, « Born To Be Alive » semble promise à un avenir radieux, continuant de faire danser les foules pour de nombreuses années encore.