Coup de tonnerre aux Pays-Bas où un contrôle de routine dans les supermarchés vire à l’affaire policière. Dans les magasins Albert Heijn, les stocks de bananes cachent un chargement insoupçonné qui dépasse largement les simples vitamines. Les autorités restent évasives, évoquant une « enquête en cours », tandis que des employés sont tombés sur une découverte qui rebat les cartes d’un dossier sensible. Les éléments sont tels que le porte-parole du parquet se contente de lancer : « Nous ne pouvons pas en dire plus ! »
Une découverte surprenante dans les rayons bananes
Des employés de la chaîne Albert Heijn tombent sur un chargement inattendu en inspectant des bananes destinées à la vente. Ce jeudi 10 avril, plusieurs kilos de cocaïne soigneusement emballés dans des blocs recouverts de scotch sont découverts dans trois supermarchés néerlandais. Les faits surviennent à Bavel, Eindhoven et Best entre le 9 et le 10 avril, selon le journal local Omroep Brabant.
La méthode de dissimulation interpelle : la drogue est divisée en paquets « entourés de scotch », indique le rapport policier. Un porte-parole du ministère public confirme à demi-mot l’ampleur des saisies : « Nous savons que de la cocaïne a été trouvée et que la drogue a été détruite ». La présence de stupéfiants dans des fruits vendus en grande distribution crée un contraste saisissant avec l’image familiale des enseignes concernées.
L’intervention policière en mode urgence
Une alerte des employés déclenche un déploiement rapide des forces de l’ordre dans les supermarchés de Bavel et Eindhoven. Immédiatement sur place, les policiers bouclent les zones concernées pour sécuriser les stocks de bananes contaminées. La drogue, déjà conditionnée en blocs scotchés prêts à circuler, est saisie sans délai.
Le protocole d’interaction reste flou, mais le porte-parole du ministère public lâche une phrase évasive : « Nous savons que de la cocaïne a été trouvée et que la drogue a été détruite. Nous ne pouvons pas en dire davantage ». Une discrétion qui contraste avec l’ampleur des moyens déployés, incluant le bouclage temporaire de sections entières des magasins.
La destruction immédiate des substances confisquées souligne la dangerosité présumée du matériel saisi. Aucune information n’est communiquée sur d’éventuelles interpellations ou pistes privilégiées par les enquêteurs.
Best : l’autre supermarché touché par le trafic
La veille des découvertes principales, un autre magasin Albert Heijn défrayait déjà la chronique. À Best, ville située au sud du pays, des employés mettient au jour plusieurs kilos de « drogues dures » dès le mercredi 9 avril. Un événement précurseur qui étend le périmètre géographique des saisies.
Les autorités restent muettes sur les quantités exactes trouvées dans ce supermarché, contrairement aux cas de Bavel et Eindhoven. Cette discrétion alimente les spéculations sur l’ampleur réelle du trafic transitant par les enseignes de grande distribution.
La localisation des trois villes concernées – toutes situées dans le sud des Pays-Bas – dessine une zone géographique ciblée. Aucun élément ne permet encore de savoir si ces incidents isolés relèvent d’un réseau organisé ou de tentatives indépendantes.
L’enquête qui laisse planer le mystère
Les autorités néerlandaises naviguent en eaux troubles face à ces découvertes successives. Le ministère public reconnaît ouvertement son incapacité à établir un lien entre les trois affaires de drogue survenues en moins de 48 heures. Une enquête officielle est ouverte, mais les éléments tangibles manquent cruellement.
La destruction systématique des substances saisies complique l’analyse des preuves. Cette procédure routinière contraste avec l’opacité maintenue par les responsables, comme le souligne leur communiqué laconique : « Nous ne pouvons pas en dire davantage ». Aucune piste n’est officiellement privilégiée, qu’il s’agisse de trafic organisé ou de tentatives isolées.
Le silence des enquêteurs sur les quantités exactes retrouvées à Best ajoute à la confusion. Cette zone d’ombre volontairement entretenue interroge sur les méthodes employées pour traquer les réseaux criminels exploitant les circuits de distribution alimentaire.