Un Secteur Confronté À La Prolifération De La Faune Sauvage
Cette présence animale n’est effectivement plus anecdotique à Verton. Le maire Joël Lemaire confirme une tendance inquiétante : la multiplication des sangliers dans ce secteur rural du Pas-de-Calais.
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« Il y a une recrudescence de ces bestiaux dans le secteur », admet l’édile sans détour. Cette prolifération transforme progressivement des routes jusqu’alors paisibles en zones de danger potentiel. La route de Wailly, théâtre du drame, ne présente pourtant aucun caractère accidentogène particulier selon le maire.
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L’ironie de cette tragédie réside dans son caractère imprévisible. Sur un axe considéré comme sûr, c’est la nature elle-même qui devient le facteur de risque principal. Les sangliers ne respectent aucun code de la route.
Face à cette réalité émergente, les autorités locales s’interrogent sur les solutions préventives. « Peut-être qu’il va falloir que j’en parle aux chasseurs », envisage Joël Lemaire, esquissant une piste concrète.
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Cette perspective révèle l’ampleur du défi. Comment concilier la préservation de la faune sauvage avec la sécurité des usagers ? La régulation cynégétique apparaît comme une réponse possible, mais soulève des questions complexes d’équilibre écologique.
Le drame de Verton illustre brutalement cette nouvelle donne rurale. Les chemins de campagne, autrefois synonymes de tranquillité, deviennent des espaces de cohabitation forcée entre l’homme et l’animal.
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