La rentrée médiatique de 2024 s’annonce déjà comme l’une des plus mémorables de ces dernières années. Alors que les émissions de radio et de télévision reprennent leur rythme habituel après un été marqué par les Jeux Olympiques de Paris, c’est une entrée en scène pour le moins inattendue qui a captivé l’attention des auditeurs de France Inter ce jeudi 29 août.
Philippe Katerine, artiste connu pour son excentricité et sa créativité débordante, a fait ses débuts en tant que chroniqueur dans la matinale de Léa Salamé et Nicolas Demorand. Mais ce n’est pas tant son statut de nouveau venu qui a fait sensation, que la manière dont il a choisi de se présenter pour sa toute première chronique : dans le plus simple appareil.
Une performance audacieuse qui fait écho aux JO
L’artiste multifacettes n’a pas fait les choses à moitié pour son baptême radiophonique. Fidèle à son personnage et à son titre « Nu », qu’il avait interprété lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris un mois plus tôt, Philippe Katerine est arrivé dans les studios de France Inter vêtu uniquement de ses chaussures.
Cette apparition, aussi surprenante soit-elle, n’est pas sans rappeler sa prestation controversée lors des JO, où il s’était présenté presque entièrement dévêtu et peint en bleu devant près de deux milliards de téléspectateurs du monde entier. Une performance qui avait déjà fait couler beaucoup d’encre et divisé l’opinion publique.
Des réactions mitigées mais une ambiance bon enfant
Face à cette entrée en matière pour le moins originale, les réactions au sein du studio n’ont pas tardé. L’hilarité générale a rapidement gagné les animateurs et les autres chroniqueurs présents, créant une atmosphère décontractée et joviale. Léa Salamé, visiblement amusée par la situation, n’a pas hésité à immortaliser le moment en partageant une photo du chanteur nu sur sa chaise via sa story Instagram, accompagnée de la légende « France Inter 8h58 ».
Le compagnon de Julie Depardieu a justifié son choix vestimentaire – ou plutôt son absence de vêtements – en expliquant : « La direction m’a proposé ce poste et m’a demandé de chanter ma chanson Nu. Et c’est vrai que cette chanson, je n’arrive pas à me résoudre à la chanter habillé. Alors c’est extrêmement pénible, pas que pour moi. Ça me paraîtrait ridicule d’être habillé ».
La performance de Philippe Katerine s’inscrit dans une longue tradition artistique utilisant la nudité comme moyen d’expression. De la sculpture antique aux performances contemporaines, le corps nu a toujours été un sujet de fascination et de controverse dans l’art, remettant en question les normes sociales et provoquant la réflexion du public.
Un « été expérimental » raconté sans filtre
Au-delà de son apparence, c’est le contenu de sa chronique qui a retenu l’attention des auditeurs. Philippe Katerine a profité de ce premier passage sur les ondes pour faire le récit de son « été expérimental », marqué par sa prestation aux JO et ses conséquences inattendues. « D’abord je me suis exhibé, en effet, peint en bleu devant deux milliards de personnes pour les JO. Après je suis devenu un dessert en Chine – vous pouvez regarder sur Internet -, et puis j’ai traversé la France avec ma famille, c’était bien« , a-t-il raconté avec son humour caractéristique.
Cependant, l’artiste n’a pas caché les aspects plus sombres de cette exposition médiatique, évoquant notamment des insultes reçues dans la rue en présence de ses enfants. Un témoignage qui montre les revers de la célébrité et de la provocation artistique, sans pour autant entamer la bonne humeur légendaire du chanteur.
Un impact médiatique retentissant
Cette première chronique de Philippe Katerine sur France Inter a rapidement fait le tour des médias et des réseaux sociaux. Entre stupéfaction, amusement et parfois indignation, les réactions du public ont été aussi diverses que passionnées. Certains saluent l’audace de l’artiste et de la radio publique, tandis que d’autres s’interrogent sur la pertinence d’une telle performance dans une émission matinale.
Quoi qu’il en soit, cette entrée en scène remarquée a indéniablement suscité la curiosité et l’intérêt pour les prochaines interventions de Philippe Katerine sur France Inter. Les auditeurs se demandent déjà quelles surprises l’artiste leur réserve pour ses futures chroniques, et si cette première apparition sans vêtements deviendra sa marque de fabrique radiophonique.
En choisissant Philippe Katerine comme chroniqueur, France Inter confirme sa volonté de proposer des contenus originaux et parfois décalés. La radio publique, connue pour son ton libre et ses choix audacieux, n’hésite pas à bousculer les codes traditionnels de la radio pour attirer un public varié et curieux.