Philippe Katerine, l’artiste iconoclaste qui ne cesse de nous surprendre, repousse une nouvelle fois les limites de la création artistique avec un projet pour le moins inattendu : la mise en scène de ses propres funérailles. Après avoir marqué les esprits lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’artiste vendéen s’attaque cette fois-ci à un sujet plus personnel et universel : la mort.
Dans une démarche artistique audacieuse, le chanteur originaire de Vendée imagine ses derniers instants sous la forme d’un documentaire au titre évocateur : « Le film qui donne envie de mourir ». Un projet qui bouscule les codes traditionnels du deuil et questionne notre rapport à la mort dans la société contemporaine.
Une mise en scène funéraire décalée
C’est dans le cimetière de Chantonnay, sa ville natale en Vendée, que Philippe Katerine a choisi d’ancrer son projet artistique posthume. L’artiste s’est lancé dans des négociations avec le curé et le maire du village pour obtenir l’autorisation d’ériger un monument funéraire peu conventionnel : un immense pied qui tranchera radicalement avec les stèles traditionnelles.
Le cimetière de Chantonnay
Situé en Vendée, ce lieu symbolique représente les racines de l’artiste. C’est dans cette commune que Philippe Katerine a grandi et forgé sa personnalité artistique singulière avant de conquérir la scène nationale.
Une critique colorée des traditions funéraires
L’artiste pointe du doigt l’uniformité des monuments funéraires actuels, qu’il juge tristement similaires : « tous de la même forme, de la même couleur… Du même marbre ». Pour rompre avec cette monotonie, il opte pour une palette chromatique significative : le rose, symbolisant le mélange du sang et du lait, et le bleu azur, couleur qui lui a porté chance lors des JO 2024.
La symbolique des couleurs selon Katerine
Le rose : mélange de sang et de lait, représentant la vie dans sa dualité
Le bleu : couleur de l’azur, rappelant sa performance artistique aux JO 2024 où il était entièrement peint en bleu
L’art de la provocation comme signature
Cette nouvelle création s’inscrit dans la continuité des performances artistiques décalées de Philippe Katerine. Après avoir marqué les esprits en se peinturlurant entièrement de bleu pour les Jeux Olympiques, l’artiste poursuit sa démarche singulière en transformant jusqu’à sa dernière demeure en œuvre d’art provocante et réflexive.
