web statistic

Pierre Arditi (80 ans) dévoile son choix radical pour mettre fin à ses jours : Je ne demanderai l’autorisation à…

Julie K.
8 Min de lecture

Pierre Arditi (80 ans), figure incontournable du théâtre et du cinéma français, crée l’émoi en abordant publiquement sa vision de la fin de vie. Sur le plateau d’Quelle Époque !, l’acteur évoque sans détour sa volonté d’agir en pleine autonomie si sa santé venait à se dégrader, déclarant : « Je ne demanderai l’autorisation à personne ». Un discours assumé, teinté de lucidité, qui survient après plusieurs malaises publics et un accident vasculaire cérébral en 2023. Malgré ces épreuves, le comédien refuse toujours la retraite, affirmant : « J’aurai toute la mort pour prendre ma retraite ».

Pierre Arditi évoque sans détour sa fin de vie dans « Quelle Époque ! »

Sur le plateau de l’émission de Léa Salamé, ce samedi 22 mars, Pierre Arditi rompt un tabou en abordant frontalement ses réflexions sur la mort. L’acteur de 80 ans, connu pour son franc-parler, expose sa vision d’une fin de vie digne, évoquant sans détour la possibilité d’un geste ultime si sa santé déclinait. « Si ça se dégrade à un point… je ferai très exactement cette chose-là », lance-t-il, sans nommer explicitement l’euthanasie, alors que le débat sur la loi française resurgit.

L’échange, aussi bref que percutant, laisse un silence palpable dans le studio. La journaliste avait pourtant introduit le sujet en citant Françoise Fabian, militante pour le droit à mourir dans la dignité. « Je ne demanderai l’autorisation à personne », tranche Arditi, fixant l’assemblée d’un regard déterminé. Une déclaration qui résonne comme un manifeste pour l’autonomie des individus face à la souffrance, reflet de ses propres expériences récentes.

Une santé fragile : les malaises publics et l’AVC qui ont marqué ces dernières années

Depuis 2023, Pierre Arditi multiplie les alertes santé. En septembre de cette année, l’acteur s’effondre en pleine représentation au théâtre Édouard VII à Paris, victime d’un accident vasculaire cérébral léger. Transporté d’urgence à l’hôpital, il rassure rapidement ses proches : « Ma vie était hors de danger ». Mais trois mois plus tard, un nouveau malaise survient sur un plateau de tournage, l’obligeant à ralentir son rythme professionnel. « J’ai eu des vacances forcées », confie-t-il dans C à Vous en janvier 2024, tout en insistant : « Je suis en pleine forme ».

Malgré ces épisodes, l’octogénaire refuse catégoriquement de quitter les planches. Dans un entretien à Ouest-France, il assène : « Être acteur, c’est un choix de vie et une récompense. On n’a aucune envie que ça s’arrête ». Une détermination qui éclaire ses récentes déclarations sur la fin de vie, où il lie dignité et contrôle de son destin, même face à la maladie.

« J’aurai toute la mort pour prendre ma retraite » : le credo d’un acteur passionné

Pierre Arditi campe une position sans équivoque : le théâtre reste son oxygène. « J’aurai toute la mort pour prendre ma retraite », assène-t-il dans Ouest-France, résumant d’une formule choc sa fusion avec le métier. Pour lui, jouer n’est pas une activité, mais « un choix de vie et une récompense », un antidote à l’ennui comme à la déchéance physique. Une philosophie forgée par six décennies de carrière, où la scène reste son territoire sacré, même après l’AVC de 2023.

Cette obsession du travail éclaire ses déclarations sur la fin de vie. « On n’a aucune envie que ça s’arrête », répète-t-il, comme si l’arrêt des projecteurs préfigurait sa propre disparition. Un parallèle assumé entre l’exigence artistique et le contrôle de sa mort, où la dignité se gagne en refusant tout rôle de victime. « Je ne veux pas qu’on me plaigne », semble dire celui qui préfère un exit en majesté plutôt qu’un déclin sous les regards.