Une vie sobre après la célébrité : salle de sport, anneau à l’oreille et combat contre les problèmes de santé
Pierre Chevalier cultive jusqu’à ses derniers jours l’image du colosse intemporel, arborant fièrement l’anneau à l’oreille de sa période Monsieur Propre. « Je n’ai pas vraiment changé depuis les années 80 », assure-t-il en 2012, entretenant son physique de musculeux malgré un grave incident : un effondrement dans son salon qui impose l’installation d’un boîtier cardiaque. Les médecins lui conseillent d’arrêter la musculation – il refuse catégoriquement.
L’ancien boxeur assume une vie modeste dans son F1 parisien, loin des paillettes de sa gloire passée. Sa salle de sport ouverte dans les années 80 – « mon rêve » – peine à subsister, minée par ses difficultés financières. Malgré tout, il conserve son humour et son goût pour le contact : « Les gens me demandent toujours des autographes… et j’adore ça ! », confie-t-il, incarnation paradoxale d’une célébrité oubliée mais jamais totalement effacée.
Hommages unanimes : pourquoi « son physique de brute au grand cœur » restera dans les mémoires
Vosges Matin évoque dès le 1er avril 2025 une vague d’émotion après l’annonce du décès. Fans, anciens collègues et téléspectateurs des années 80 saluent « un géant au sourire rassurant », confirmant sa prophétie : « Quand je partirai, il y aura du monde derrière mes fesses ». Jean-Luc Reichmann et d’autres personnalités rendent hommage à l’homme derrière le logo, soulignant son humilité malgré une notoriété internationale.
Son physique de « brute au grand cœur » – selon les mots d’un fan – résume son héritage : une icône modeste du patrimoine télévisuel français. « J’ai juste été là au bon moment », disait-il en 2019, minimisant son impact culturel. Son histoire, mêlant réussite éclair et regrets tenaces, continue de fasciner, des rings de boxe au stade final de Villeneuve-Saint-Georges où s’achève son épopée.