
Image d’illustration © Buzzday
Les Excuses En Vidéo
Acculé par le scandale, Pierre Ménès comprend qu’il a franchi la ligne rouge. Le 21 juillet, une semaine après sa sortie polémique, le journaliste sportif publie une vidéo d’excuses sur YouTube. Un mea culpa forcé qui sent la communication de crise.
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« Je n’ai jamais remis en cause le cancer de Thierry », affirme-t-il d’emblée, tentant de limiter les dégâts. Mais le mal est fait. Son message initial résonne encore dans toutes les têtes : « Je n’y crois pas ».
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Face caméra, Ménès reconnaît enfin ses torts : « Mon tweet était extrêmement maladroit et je le regrette vraiment. D’abord parce que ce n’était pas le moment de donner l’illusion de lancer une polémique. » L’aveu tombe, tardif mais nécessaire.
Le journaliste mesure l’ampleur de sa bourde. « Ce n’était même pas mon idée de lancer une polémique. Je n’étais pas très adroit sur ce coup-là et je présente mes excuses aux gens qui ont pu être blessés ou heurtés par ce commentaire. »
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Ces excuses publiques marquent un tournant. Mais peuvent-elles effacer l’indécence du timing ? Questionner la maladie d’un homme au lendemain de sa mort reste un acte que beaucoup jugent impardonnable. Pierre Ménès découvre que certaines paroles, une fois prononcées, laissent des cicatrices durables. L’homme qui voulait témoigner de son expérience médicale s’est transformé en fossoyeur de sa propre réputation.