Pierre Palmade au cœur d’un scandale carcéral : un surveillant de la prison de Bordeaux-Gradignan est sanctionné après avoir laissé des portes ouvertes dans le quartier d’isolement, mettant en danger le comédien incarcéré. Les images de vidéosurveillance, révélées par RTL, confirment des manquements « strictement interdits » selon la Direction de l’administration pénitentiaire, tandis que l’humoriste, condamné pour blessures involontaires, reste derrière les barreaux malgré sa demande de libération sous surveillance. L’affaire relance les débats sur la sécurité des détenus médiatiques.
1. L’incident pénitentiaire impliquant Pierre Palmade : chronologie des faits
Janvier 2025 : un surveillant pénitentiaire pénètre dans la cellule de Pierre Palmade, détenu à l’isolement à la prison de Bordeaux-Gradignan pour des raisons de sécurité. Contre toute procédure, il laisse plusieurs portes ouvertes, dont celle séparant le quartier d’isolement du reste de la détention, exposant l’humoriste à un risque d’altercation avec d’autres détenus. Un manquement grave qualifié de « strictement interdit » par les autorités.
Détenu depuis décembre 2024 pour blessures involontaires suite à un accident de voiture en février 2023, Pierre Palmade cumule les demandes de remise en liberté. Son placement sous bracelet électronique, pourtant accepté en première instance, est bloqué par l’appel du parquet. En cause : un désaccord sur ses horaires de sortie (9h-17h), jugés trop larges par les procureurs. Un contexte tendu qui précède cet incident carcéral inédit.
2. Les manquements du surveillant sanctionné : révélations des enregistrements
Les bandes de vidéosurveillance, consultées par RTL, montrent sans équivoque la grille du quartier d’isolement et une cellule voisine restées ouvertes pendant l’intervention du gardien. « Ces négligences n’auraient jamais dû se produire », insiste la Direction interrégionale de Bordeaux, qui lance une procédure disciplinaire pour « gestes ou attitudes professionnelles inappropriés ». Le surveillant, se présentant comme « représentant du personnel », affirme avoir simplement dialogué avec Pierre Palmade.
La Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) confirme une sanction administrative, sans préciser sa nature. Selon nos informations, il s’agirait d’un avertissement écrit accompagné d’une mutation. « Laisser un détenu vulnérable exposé à ce point, c’est une faute majeure », analyse une source anonyme au sein de l’institution, rappelant le statut sensible de l’humoriste, placé à l’écart des autres prisonniers pour sa sécurité.
3. La sanction administrative et ses conséquences
La Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) annonce une sanction disciplinaire contre le surveillant, qualifiant ses actes de « faute grave mettant en danger la sécurité ». Bien que la nature exacte de la punition ne soit pas dévoilée, des sources internes évoquent une rétrogradation ou une affectation dans un autre établissement, en plus d’un avertissement officiel inscrit à son dossier.
« Cet incident crée un précédent inquiétant », souligne un agent pénitentiaire sous couvert d’anonymat, pointant les risques accrus pour Pierre Palmade, déjà fragilisé par son isolement. La DAP rappelle que les protocoles de sécurité sont renforcés pour les détenus médiatiques, afin d’éviter tout nouvel écart pouvant alimenter les critiques sur la gestion carcérale.
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