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Pierre Palmade : la sanction secrète après l’erreur inouïe en prison dévoilée, les surveillants sous le choc

Julie K.
6 Min de lecture

Mars 2025Pierre Palmade se retrouve au cœur d’une nouvelle tempête judiciaire. Alors que sa demande de placement sous bracelet électronique est suspendue par l’appel du parquet, un incident sécuritaire survenu en janvier à la prison de Bordeaux-Gradignan resurgit. Une enquête administrative révèle une faille inédite ayant exposé l’humoriste, entraînant une sanction secrète contre un surveillant. RTL dévoile les coulisses de ce dysfonctionnement rare, tandis que le comédien, toujours incarcéré, subit un isolement accru pour raisons médicales.

L’incident mystérieux qui a ébranlé la prison de Bordeaux-Gradignan

Le 13 janvier 2025, une erreur protocolaire crée la stupeur au sein de la prison de Bordeaux-Gradignan. La grille séparant le quartier de haute sécurité où est détenu Pierre Palmade reste ouverte pendant une visite, selon les informations confirmées par RTL. Un scénario « extrêmement rare » selon les sources pénitentiaires, alors que le comédien bénéficie normalement d’un isolement strict pour prévenir tout risque lié à sa notoriété.

Placé en détention depuis décembre 2024 après sa condamnation dans l’affaire de l’accident mortel sous cocaïne, l’humoriste fait l’objet d’une surveillance renforcée. Son état psychologique fragile justifie des mesures exceptionnelles, rendant cet incident d’autant plus troublant. « Toutes ces portes ont ensuite été refermées, sans qu’il ne se passe rien, mais elles n’auraient jamais dû être ouvertes », insiste un membre du personnel sous couvert d’anonymat.

Enquête interne : révélations sur les dysfonctionnements

Pendant plus de deux mois, l’administration pénitentiaire dissèque chaque seconde de l’incident du 13 janvier. L’enquête administrative, basée sur des auditions de surveillants et l’analyse minutieuse des bandes de vidéosurveillance, confirme un « manquement aux procédures ». Les conclusions, qualifiées d’« extrêmement rares » par la direction, pointent une défaillance humaine lors de la gestion des accès au quartier protégé.

Le surveillant impliqué a reçu une « demande d’explications » de la Direction interrégionale de Bordeaux, procédure standard pour tout manquement professionnel. « L’incident a abouti à une sanction », affirme la Direction de l’administration pénitentiaire à RTL, sans préciser s’il s’agit d’un avertissement, d’une mutation ou d’une suspension. La nature exacte reste classée confidentielle, l’institution jugeant cette information hors de ses « attributions » à divulguer.

La sanction non divulguée qui fait trembler l’administration pénitentiaire

La sanction disciplinaire infligée au surveillant responsable de l’incident reste entourée de mystère institutionnel. Si la Direction de l’administration pénitentiaire confirme son existence auprès de RTL, elle refuse catégoriquement d’en révéler la teneur, invoquant des « raisons de confidentialité ». Une opacité qui alimente les spéculations sur d’éventuelles conséquences professionnelles lourdes, comme une rétrogradation ou un licenciement.

Le processus de « demande d’explications », déclenché par la hiérarchie pénitentiaire, illustre la gravité des faits. Cette procédure, normalement réservée aux manquements graves, oblige le personnel concerné à justifier ses actes par écrit. « Quand une sanction est prononcée mais non communiquée, cela crée un précédent inquiétant pour les agents », souligne un syndicaliste pénitentiaire, sous couvert d’anonymat.

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