
« Avatar Chez Les Castors » : Quand Pixar Assume Ses Références
Pourtant, cette innovation puise dans un terreau familier. Jumpers ne cache pas ses influences et revendique ouvertement ses parallèles avec le blockbuster de James Cameron. Une audace assumée qui transforme l’inspiration en réinvention.
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Le concept résonne immédiatement : comme Jake Sully sur Pandora, Mabel infiltre un monde animal grâce à un corps d’emprunt. Même principe de conscience transférée, même mission de révolution auprès d’une espèce incomprise. Pixar reprend la recette du film multi-milliardaire sans en masquer l’origine.
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Mais là où Avatar mise sur la technologie spectaculaire et l’épopée grandiose, Jumpers privilégie la comédie de situation. Exit les Na’vi mystiques et leurs connexions spirituelles : place aux castors facétieux et à leurs aventures rocambolesques. Le registre change, l’essence demeure.
Cette approche révèle la maturité créative retrouvée du studio. Plutôt que de fuir les comparaisons, Pixar les embrasse pour mieux s’en détacher. L’univers forestier remplace les forêts bioluminescentes, l’humour supplante l’action pure. Cameron explorait la communion avec la nature ; Pixar mise sur la complicité avec les animaux.
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La bande-annonce confirme cette stratégie : chaque séquence évoque Avatar tout en s’en affranchissant par son ton décalé. Une appropriation créative qui pourrait bien donner naissance à un nouveau classique.