L’État justifie l’urgence : isolation défaillante et passoires thermiques en ligne de mire
Le gouvernement martèle son argument choc : 4,8 millions de passoires thermiques et 70% des immeubles construits avant 1975 nécessitent des rénovations urgentes. « Sans PPT, les copropriétés foncent droit vers la crise énergétique et structurelle », insiste un expert du bâtiment mandaté par le ministère. Les données officielles révèlent que 35% des sinistres immobiliers proviennent de défauts d’entretien prévisibles.
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La mesure divise pourtant les acteurs du secteur. « C’est un mal nécessaire face à l’inaction des copropriétaires », défend un architecte spécialisé. À l’inverse, un élu local fustige : « On ajoute une charge à ceux qui peinent déjà à payer leurs charges ». Preuve des tensions : certaines régions reportent l’application du PPT, arguant du manque de professionnels agréés pour réaliser les audits.
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Nos conseils pour anticiper le choc financier
Négocier avec son syndic reste la première étape : comparer les devis, exiger un détail des prestations incluses dans le PPT. Les subventions existent : le programme MaPrimeRénov’ Copropriétés (Anah) couvre jusqu’à 35% des frais, et les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) offrent un bonus pour les audits réalisés avant 2026.
Piège à éviter : les diagnostics « low cost » non conformes, qui entraînent des contre-expertises coûteuses. Une liste d’organismes agréés (Qualibat, Cerqual) circule désormais auprès des syndics. Autre astuce : étaler le PPT sur deux exercices comptables pour lisser l’impact financier. Une course contre la montre s’engage avant l’échéance 2025.
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