
Nouveau Scandale Alimentaire : La Chine Face À Ses Démons Récurrents
Cette tragédie de Tianshui n’est que le dernier épisode d’une série noire qui hante l’industrie alimentaire chinoise depuis plus de vingt ans. Les défaillances sanitaires se succèdent avec une régularité alarmante, révélant des failles systémiques dans les contrôles de sécurité.
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L’année dernière encore, une enquête journalistique avait provoqué un tollé sur les réseaux sociaux chinois. Elle révélait que de l’huile de cuisson était versée dans des conteneurs ayant également servi au transport de carburant. Cette contamination croisée illustre parfaitement le laxisme des pratiques industrielles dans l’empire du Milieu.
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Mais c’est le scandale de 2008 qui reste gravé dans les mémoires comme le symbole de cette négligence criminelle. Du lait infantile frelaté à la mélamine avait alors contaminé des centaines de milliers de bébés, causant la mort de six d’entre eux. Ce drame avait secoué l’opinion publique mondiale et contraint Pékin à promettre un renforcement drastique de la réglementation.
Quinze ans plus tard, les petits gâteaux empoisonnés de Tianshui démontrent que ces engagements gouvernementaux n’ont pas suffi à éradiquer le mal. La recherche du profit à tout prix continue de primer sur la santé publique, particulièrement quand elle touche les plus vulnérables.
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Cette récurrence des scandales alimentaires révèle une défaillance structurelle du système de contrôle chinois. Les autorités multiplient les promesses de réformes après chaque crise, mais les pratiques dangereuses persistent dans l’ombre, alimentées par une surveillance insuffisante et des sanctions trop clémentes.
Les familles de Tianshui paient aujourd’hui le prix de cette négligence institutionnelle. Leurs enfants, victimes innocentes d’un système défaillant, témoignent de l’urgence d’une refonte complète des mécanismes de protection sanitaire.
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