Mauvaise nouvelle pour des millions de Français ! Après une année marquée par une flambée des prix de l’énergie, le gendarme de l’énergie vient d’annoncer une nouvelle hausse du prix du gaz au 1er juillet prochain. Cette augmentation, de près de 12%, va encore alourdir la facture des ménages déjà fragilisés par l’inflation galopante.
Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), cette hausse de 11,7% s’explique principalement par un léger rebond des cours du gaz sur les marchés, mais surtout par la forte revalorisation du coût d’acheminement du gaz supporté par le gestionnaire du réseau de distribution GRDF et facturé aux fournisseurs. L’objectif de cette mesure est d’entretenir le réseau qui achemine le gaz vers les maisons et les entreprises.
Difficultés de répartir les coûts du réseau
Or, il devient plus difficile de répartir ces coûts du réseau alors que la consommation de gaz et le nombre d’abonnés baissent. Ainsi, cette part qui pèse pour un petit tiers de la facture « augmente un peu puisqu’on répartit des coûts en hausse sur une consommation en baisse », a expliqué la présidente de la CRE.
Niveau du prix de référence
Concrètement, le niveau moyen du prix de référence se situera à 129,2 euros TTC du MWh contre 115,7 euros/MWh en juin, selon les estimations. Cependant, la CRE relativise en indiquant que ce prix reste inférieur de 4,7 €/MWh TTC au prix moyen du 1er janvier 2024, soit une baisse de 3,5%.
Rôle du « prix repère de vente de gaz naturel »
La CRE publie son « prix repère de vente de gaz naturel » pour aider les consommateurs résidentiels à comparer les offres, mais les fournisseurs restent libres de fixer les conditions de prix de leurs offres. Cette hausse devrait concerner la grande majorité des quelque 10 millions d’abonnés résidentiels raccordés au réseau de distribution de gaz GRDF.
Autre élément de hausse
Cette augmentation s’ajoute au doublement depuis le 1er janvier d’une taxe payée par les fournisseurs de gaz, une mesure concrétisant la sortie du bouclier tarifaire annoncée par le gouvernement. Cependant, cette hausse a été atténuée sur la facture par la baisse des cours du gaz sur les marchés observée depuis janvier.