La Défense Du Contrôleur Face Aux Accusations
Cette situation de double contrainte, Ilyass Alba refuse de l’accepter en silence. Le samedi 12 juillet, le chef de bord de la SNCB sort de sa réserve sur Facebook pour défendre sa position.
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Sa réaction révèle une approche nuancée. Il comprend qu’un voyageur puisse porter plainte « dans un souci de protéger sa langue maternelle ». Pas de colère contre le plaignant, mais une reconnaissance du droit linguistique.
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Son véritable coup de gueule vise ailleurs : « Qu’une Commission donne raison à celui-ci alors que les voyageurs viennent du monde entier visiter la Belgique est le signe d’une fermeture d’esprit de la part d’une petite élite flamande. »
L’argument touche une réalité concrète. Dans les trains belges, la diversité linguistique des voyageurs contraste avec la rigidité administrative. Touristes anglophones, hommes d’affaires francophones, visiteurs internationaux : tous passent par la Flandre.
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Pour Alba, l’hospitalité prime sur la réglementation. Comment expliquer à un visiteur étranger qu’un simple « bonjour » bilingue constitue une infraction ?
Sa conclusion claque comme un manifeste : « Il est temps de changer cette loi ! » Quatre mots qui résument son exaspération face à un système qu’il juge inadapté aux réalités du terrain.
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Cette sortie publique transforme une affaire administrative en débat politique sur l’avenir du multilinguisme belge.
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