Poursuivi en justice pour avoir dit « bonjour » en français : « Il est temps de changer cette loi »

Entre Compréhension Et Sanctions : Les Suites De L’Affaire

Face à ce débat enflammé, la SNCB adopte une position surprenante. L’entreprise publique confirme officiellement qu’Ilyass Alba a bien enfreint la réglementation linguistique. Pourtant, aucune sanction n’a été prise contre le contrôleur.

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Cette décision révèle toute l’ambiguïté de la situation. D’un côté, la Commission permanente de contrôle linguistique tranche en faveur du plaignant et rappelle la rigueur des « lois d’ordre public ». De l’autre, l’employeur reconnaît l’infraction sans sévir.

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Le contraste saisit par son ampleur. Une plainte officielle, une procédure administrative, des rappels réglementaires solennels… pour aboutir à quoi ? Un simple avertissement, selon Le Parisien. Même pas une sanction ferme.

Cette clémence de la SNCB traduit probablement une compréhension des réalités du terrain. Comment punir sévèrement un agent qui tentait d’améliorer l’accueil des voyageurs ? Comment justifier une sanction lourde pour un « bonjour » bilingue ?

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L’affaire révèle ainsi les contradictions d’un système où la lettre de la loi s’oppose aux pratiques quotidiennes. Entre rigidité administrative et pragmatisme opérationnel, la SNCB choisit la voie du milieu.

Pour l’heure, Ilyass Alba continue son travail. Mais son cas personnel pourrait bien alimenter les futures discussions sur l’évolution des lois linguistiques belges.

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