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Présidentielle 2027 : Le Pen et Bardella écrasent les sondages malgré sa condamnation – Les chiffres qui affolent la Macronie et la gauche révélés par un sondage

Julie K.
6 Min de lecture

Présidentielle 2027 : Marine Le Pen et Jordan Bardella dominent les intentions de vote avec des scores record (32% à 36%) dans un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, réalisé du 2 au 4 avril. Malgré la condamnation récente de la présidente du RN, le duo devance largement Édouard Philippe (20%-24%), Gabriel Attal (18%) et une gauche éclatée (Raphaël Glucksmann à 10,5%, Jean-Luc Mélenchon à 11%). Éric Zemmour (5% maximum) et Dominique de Villepin (2,5%) peinent à convaincre, selon cette enquête menée auprès de 1 533 personnes.

Le duo Le Pen-Bardella défie les pronostics malgré les turbulences judiciaires

Marine Le Pen et Jordan Bardella caracolent en tête des intentions de vote pour la présidentielle 2027, selon un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche. Malgré la condamnation en première instance de la présidente du Rassemblement national, intervenue quelques jours avant l’enquête (2-4 avril), le duo réalise des scores historiques : entre 32% et 36% pour Le Pen, et jusqu’à 35,5% pour Bardella dans un scénario sans la cheffe de file du RN.

La force de frappe du camp nationaliste contraste avec les résultats mitigés de ses concurrents. Le macroniste Édouard Philippe plafonne à 24%, tandis que Gabriel Attal, non déclaré, stagne à 18%. À gauche, Raphaël Glucksmann (10,5%) et Jean-Luc Mélenchon (11%) peinent à incarner une alternative crédible, confirmant l’éclatement historique de ce camp.

2022 vs 2027 : comment l’extrême droite a grignoté l’électorat présidentiel

Marine Le Pen enregistre une progression spectaculaire par rapport à 2022, passant de 23,2% des voix à une fourchette de 32% à 36% selon les scénarios. Le camp macroniste, lui, régresse : le score d’Emmanuel Macron (27,9% en 2022) est aujourd’hui redistribué entre Édouard Philippe (20%-24%) et Gabriel Attal (18%), signe d’un éclatement de l’électorat centriste.

La dynamique Jordan Bardella, crédité de 35,5% en cas d’absence de Marine Le Pen, révèle une stratégie de conquête au-delà du socle électoral traditionnel du RN. Ce bond contraste avec la stagnation de Jean-Luc Mélenchon, qui plafonne entre 9,5% et 11%, loin de ses 22% obtenus au premier tour de 2022. Un recul qui illustre la difficulté de la gauche à capitaliser sur les crispations sociales.

Macronistes et gauche divisés : le casse-tête des candidatures multiples

La guerre des egos fragilise le camp présidentiel : Édouard Philippe (20%-24%) devance nettement Gabriel Attal (18%), pourtant pressenti comme héritier naturel d’Emmanuel Macron. Cette rivalité latente complique la stratégie du bloc central, qui perd près de 8 points par rapport au score de 2022.

À gauche, l’émiettement atteint des sommets. Raphaël Glucksmann (PS) limite la casse à 10,5%, loin devant Olivier Faure (4%) et François Hollande (6%). Jean-Luc Mélenchon (LFI), plafonné à 11%, ne capitalise pas sur son score de 2022. La droite LR sombre : Laurent Wauquiez stagne à 4,5%, tandis que Bruno Retailleau ne dépasse pas 10%.

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