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Privé d’ordinateur à cause de ses absences, un ado de 15 ans craque : sa mère raconte l’impensable…

Julie K.
6 Min de lecture

Une simple punition parentale dégénère en drame familial à Long Island. La confiscation d’un ordinateur scolaire déclenche une nuit d’horreur dont une mère rescapée vient témoigner. Derrière ce fait divers glaçant, un adolescent de 15 ans affronte désormais la justice américaine… et des questions toujours sans réponse.

Un conflit scolaire transformé en tragédie

La nuit du 7 avril 2025 bascule dans l’horreur à Selden, sur l’île de Long Island. Dans cette banlieue new-yorkaise apparemment paisible, une dispute familiale autour des absences scolaires d’un adolescent de 15 ans dégénère subitement. Les autorités locales révèlent que la mère, « 36 ans », et la grand-mère, « 56 ans », ont annoncé la confiscation de son ordinateur peu avant l’irréparable.

Le conflit trouve son origine dans l’absentéisme répété du jeune garçon, pointé par l’établissement scolaire. Cette mesure disciplinaire, destinée à le responsabiliser, devient paradoxalement l’étincelle d’une violence insoupçonnée. Les enquêteurs soulignent que l’évocation de la punition a provoqué « un emportement » chez l’adolescent, selon les premiers éléments de l’enquête.

Dans cette maison où trois générations cohabitaient, la tension monte brutalement. Les discussions sur l’éducation et les obligations scolaires préparent sans le savoir le terrain à l’indicible. Les voisins décriraient encore aujourd’hui un quartier résidentiel ordinaire, loin des prémices d’un drame qui défraiera bientôt la chronique judiciaire américaine.

Trente-cinq coups de couteau et une course contre la mort

L’adolescent saisit un couteau dans un mouvement fulgurant, attaquant sa mère et sa grand-mère avec une violence inouïe. 35 coups mortels transpercent la grand-mère selon le compte officiel, faisant de cette attaque l’une des plus brutales jamais enregistrées dans le comté de Suffolk. La mère, bien que grièvement blessée, parvient miraculeusement à s’extirper de la maison en pleine nuit.

Sa course effrénée vers la route nationale devient le premier maillon de la chaîne de survie. En agitant désespérément les bras, elle intercepte un automobiliste qui l’embarque et alerte les secours. « Transported à l’hôpital dans un état critique », elle reste aujourd’hui sous surveillance médicale, son pronostic vital n’étant plus engagé.

Sur les lieux du drame, les policiers découvrent un spectacle de désolation. Le corps sans vie de la grand-mère porte les stigmates d’une fureur meurtrière insondable. Les enquêteurs soulignent la « surenchère de violence » à travers les 35 impacts relevés, un chiffre qui dépasse largement les statistiques locales d’homicides par arme blanche.

Un mineur inculpé pour double homicide face à la justice américaine

Interpellé dans la nuit même des faits, l’adolescent de 15 ans comparaît dès le lendemain devant la cour du comté de Suffolk. La juge Karen Kerr ordonne son placement en détention provisoire, sans possibilité de libération sous caution, une décision rare pour un mineur soulignant la gravité des charges retenues.

Le jeune garçon fait face à deux chefs d’accusation majeurs : meurtre au second degré pour la mort de sa grand-mère et tentative de meurtre au second degré envers sa mère. Ces qualifications pénales, normalement réservées aux majeurs, exposent le mineur à une peine allant de 15 ans de prison à la réclusion à perpétuité.

La prochaine audience fixée au 21 mai déterminera la suite de la procédure. Les avocats de la défense devront notamment composer avec un dossier accablant : preuves matérielles, témoignage de la mère survivante et aveux partiels présumés selon le New York Post.

Un drame qui relance le débat sur l’éducation des adolescents

L’absentéisme scolaire, point central du conflit, interroge désormais les limites des mesures disciplinaires familiales. La confiscation d’un ordinateur, perçue comme une punition éducative banale, a paradoxalement conduit à l’explosion d’une violence extrême chez le mineur. Les spécialistes s’interrogent : comment un objet du quotidien a-t-il pu devenir le déclencheur d’un tel passage à l’acte ?

Les services sociaux locaux se retrouvent sous pression face à ce cas d’école tragique. Aucun signalement antérieur n’avait alerté sur le profil du jeune, pourtant capable selon les autorités d’un « emportement » meurtrier en réaction à une sanction. Cette affaire soulève des questions cruciales sur le suivi des élèves absentéistes et l’accompagnement des familles en difficulté.

Dans le comté de Suffolk, les établissements scolaires réévaluent leurs protocoles face au décrochage. Une question demeure insoluble : comment concilier fermeté éducative et prévention des risques psychologiques chez les adolescents en crise ? Le procès à venir pourrait apporter des éléments de réponse, sous le regard médusé d’une nation entière.