Image d’illustration © Buzzday
L’Affaire Renault-Nissan : 900 000 Euros Au Cœur De La Tourmente
Cette pugnacité affichée en direct cache une réalité judiciaire implacable. Rachida Dati est renvoyée devant le tribunal correctionnel par des juges d’instruction parisiens. Les charges sont lourdes : corruption et trafic d’influence.
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Les faits remontent entre 2010 et 2012. La ministre de la Culture est soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros pour des prestations de conseils destinées au groupe Renault-Nissan. Le problème ? Ces prestations n’auraient jamais été livrées selon l’accusation.
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Face à Thomas Misrachi, Rachida Dati évoque l’impact sur sa vie privée. « Concrètement, vous êtes soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012, pour des prestations de conseils pour le groupe Renault-Nissan, des prestations que vous n’auriez pas livrées », expose le présentateur sans détour.
La réponse de la mère de Zohra révèle sa stratégie de défense. Elle joue la carte émotionnelle : « Certains instrumentalisent de manière un peu honteuse, mais certains oublient que vous avez un entourage. J’ai une petite fille. Et, évidemment, la première réaction, quelle est-elle ? ‘Ça veut dire la prison’ ».
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L’évocation de sa fille, née en 2009, transforme l’accusée en mère inquiète. Une stratégie de communication rodée qui humanise son cas judiciaire.
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