Raymond Aabou revient sur son interpellation pour usurpation d’identité

Quentin M.
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Les révélations de Raymond Aabou sur le plateau de « La tribu de Baba » ce jeudi 23 janvier 2025 ont créé la surprise. Le chroniqueur de TPMP, connu pour sa franchise et son franc-parler, a confié avoir passé sept heures en garde à vue pour une affaire d’usurpation d’identité qui ne manque pas de piquant.

C’est lors d’une séquence déjà riche en confidences, notamment marquée par les révélations d’Elisa sur le passé de Cyril Hanouna, que Raymond Aabou a choisi de partager cette anecdote plutôt embarrassante qui illustre les dangers de se faire passer pour ce que l’on n’est pas.

Une tentative de résolution qui tourne mal

Les faits se sont déroulés dans un secteur animé de la capitale, rue Cardinet. Face à une situation de blocage causée par une voiture qui ne parvenait pas à circuler, Raymond Aabou a pris une initiative qui allait lui coûter cher. Dans un élan qu’il qualifie aujourd’hui d’irréfléchi, le chroniqueur a sorti une carte du service national, se faisant passer pour un représentant des forces de l’ordre.

La situation a rapidement pris une tournure inattendue lorsque de véritables policiers sont intervenus sur les lieux. Repérant l’usurpation d’identité, ils n’ont pas hésité à interpeller le chroniqueur, l’emmenant directement au commissariat.


Qu’est-ce que le service national ?
Le service national était un service militaire obligatoire en France jusqu’en 1997. La carte du service national est un document officiel délivré aux appelés, qui ne confère aucune autorité policière à son détenteur.

Les conséquences d’un acte illégal

La sanction a été immédiate pour Raymond Aabou : sept heures de garde à vue pour usurpation d’identité. Cette mesure, bien que désagréable pour le chroniqueur, s’inscrit dans le cadre légal français qui considère l’usurpation d’identité comme un délit sérieux.

Cette affaire met en lumière les risques encourus par ceux qui se font passer pour des représentants de l’ordre. En France, l’usurpation d’identité est passible de sanctions pénales importantes, pouvant aller jusqu’à plusieurs années d’emprisonnement et de lourdes amendes.


L’usurpation d’identité en chiffres
L’usurpation d’identité est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Lorsqu’elle concerne un agent public, comme dans ce cas, les peines peuvent être aggravées.

Un incident qui fait réagir

Sur le plateau de « La tribu de Baba », la révélation a provoqué des réactions diverses, entre stupéfaction et amusement. Cette histoire, racontée par Raymond Aabou avec son style caractéristique, illustre les dérapages possibles quand on tente de résoudre des situations par des moyens illégaux.

L’incident soulève également des questions sur la responsabilité des personnalités médiatiques et l’impact de leurs actions sur leur image publique. Pour Raymond Aabou, cette mésaventure servira probablement de leçon sur les limites à ne pas franchir, même avec les meilleures intentions.