Une traque policière sous haute tension
La DCOS de Rennes mobilise des moyens exceptionnels pour identifier les deux agresseurs en fuite. « On procède à des analyses ADN et des relevés d’empreintes sur la scène de crime », indique une source policière. Les résultats de l’autopsie, attendus dans la journée, doivent préciser l’heure exacte du décès et la nature des blessures.
Les enquêteurs croisent les témoignages des riverains avec les images de vidéosurveillance du quartier. « La piste du cambriolage accidentel n’est pas écartée, mais tout suggère une attaque ciblée », souligne un agent sous couvert d’anonymat. Un dispositif de filatures a été mis en place, tandis que les gendarmes procèdent à des contrôles renforcés autour de l’immeuble HLM.
Un quartier sous le choc et en deuil
« On savait que ça finirait mal… », murmure un résident sous couvert d’anonymat. L’immeuble HLM du centre-ville, habituellement animé, baigne dans un silence oppressant depuis le drame. Des fleurs et des messages s’accumulent devant la porte de la victime, décrite par les proches comme « une femme droite qui défendait toujours les autres ».
La famille rend hommage à une « battante » qui « aidait tout le monde », selon des mots rapportés par Le Télégramme. Les services sociaux proposent un soutien psychologique aux habitants traumatisés, tandis que la police maintient une présence visible pour rassurer le quartier. « Personne ne devrait mourir comme ça chez soi », résume une amie de la septuagénaire, les larmes aux yeux.
