République Dominicaine : l’ultime performance de Rubby Pérez tourne au cauchemar
Un effondrement meurtrier frappe la discothèque Jet Set de Saint-Domingue dans la nuit du 8 avril 2025, alors que la légende du merengue Rubby Pérez se produisait sur scène. 98 morts et plus de 150 blessés sont recensés, parmi lesquels des célébrités comme l’ex-star du baseball Octavio Dotel. Les secours décrivent une course contre la montre sous les décombres, tandis que des témoins évoquent un « tremblement de terre ». Le président Luis Abinader décrète trois jours de deuil national, alors que les questions sur les causes de la catastrophe restent sans réponse.
Un effondrement meurtrier en pleine performance
Le drame se produit à 00h44, le 8 avril 2025, alors que Rubby Pérez, icône du merengue, monte sur scène du Jet Set, discothèque huppée de Saint-Domingue. En quelques secondes, le toit s’écroule sur des centaines de personnes. 98 morts et plus de 150 blessés sont recensés dans l’une des pires catastrophes de l’histoire dominicaine. « Ça a été d’un coup. J’ai pensé que c’était un tremblement de terre », témoigne Deivis Alberto, manager présent sur place.
Des vidéos virales montrent l’instant précis où la structure cède, piégeant une foule estimée entre 500 et 1 000 personnes. Les premiers secours découvrent un paysage apocalyptique : projecteurs écrasés, débris de béton et cris étouffés sous les gravats. La cause de l’effondrement reste inconnue, mais l’ampleur des dégâts laisse présager un défaut structurel majeur.
Une course contre la montre pour les secours
Près de 400 sauveteurs, équipés de grues et de projecteurs, s’activent sans relâche depuis l’aube sous les décombres du Jet Set. Les images aériennes révèlent un trou béant à la place du toit, tandis que des équipes creusent méthodiquement pour retrouver d’éventuels survivants. Juan Manuel Mendez, directeur du Centre des opérations d’urgence, alerte : « Le bilan pourrait encore s’alourdir ».
Les hôpitaux de Saint-Domingue sont en état d’urgence après 155 transferts sanitaires, certaines ambulances transportant jusqu’à trois blessés simultanément. Les autorités lancent un appel urgent aux dons de sang, crucial pour les opérations chirurgicales. « Chaque minute compte », insiste un médecin sur place, alors que les familles affluent pour chercher des nouvelles de leurs proches.
Des interrogations persistantes sur les causes
Les raisons de l’effondrement du Jet Set, discothèque réputée aux normes, restent officiellement inexpliquées. La direction assure « collaborer en toute transparence avec les autorités », tandis que les hypothèses s’accumulent : surcharge du public, défauts de construction ou usure structurelle. Juan Manuel Mendez se refuse à tout commentaire prématuré : « Aucun bilan définitif avant 11h ».
Les médias locaux pointent la présence de 500 à 1 000 personnes lors du concert, un chiffre qui interroge sur les capacités d’accueil du lieu. Deivis Alberto, manager de Rubby Pérez, décrit une scène « apocalyptique », ajoutant au flou ambiant. En l’absence de déclaration officielle, les réseaux sociaux s’emballent, partageant des théories allant de la négligence à une erreur humaine.
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