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RJ LaMendola attaqué par un lion de mer « démoniaque » : son calvaire révélé… les experts pointent une cause effrayante

Julie K.
7 Min de lecture

La toxine qui détraque les cerveaux marins

San Pedro (Californie) – L’acide domoïque, cette neurotoxine produite par l’algue Pseudo-nitzschia, agit comme un « poison neuronal » sur les lions de mer. Une fois ingérée, la substance attaque l’hippocampe – zone cérébrale régissant la mémoire spatiale –, plongeant les animaux dans un état de confusion mortelle. « Ils oublient comment chasser, fuir les dangers, et voient les humains comme des proies potentielles », détaille une biologiste marine du NOAA.

Les données du Scripps Institution of Oceanography révèlent une augmentation de 40% des efflorescences algales toxiques depuis 2020 le long des côtes californiennes. Un phénomène directement corrélé à la hausse de 2°C des températures océaniques locales. Pire : les modèles prévoient un doublement de ces épisodes d’ici 2030 si le réchauffement se poursuit. « Nous assistons à une mutation invisible mais catastrophique de l’écosystème », alerte un rapport de la NOAA.

Une bombe écologique à retardement

La Jolla (Californie)Le réchauffement climatique n’est plus une menace abstraite pour les océanographes. « Chaque dixième de degré gagné par le Pacifique donne un avantage compétitif aux algues toxiques », souligne le Dr. Hannah Vargas, du Scripps Institution of Oceanography. Les données confirment que les efflorescences de Pseudo-nitzschia durent désormais 74 jours de plus par an qu’en 2000, créant un cercle vicieux mortel pour la faune marine.

Le dernier rapport du NOAA prévoit un doublement des épisodes d’intoxication chez les mammifères marins d’ici 2030. « Sans réduction drastique des émissions de CO₂, ces attaques deviendront monnaie courante », alerte le document. Les experts réclament un plan d’urgence incluant la surveillance satellitaire des algues et la création de « zones marines protégées climatiques ». Une course contre la montre où chaque degré compte.