
Un Parcours Semé D’Embûches Et De Polémiques
Ces zones d’ombre prennent une dimension particulière quand on examine le parcours récent de Roman Starovoït. Sa carrière politique accumule les dossiers sensibles et les échecs retentissants.
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Gouverneur de Koursk jusqu’en 2024, il s’était retrouvé mêlé à de possibles affaires de corruption dans la construction de fortifications. Un scandale qui avait déjà terni sa réputation au sein de l’appareil d’État russe. L’ironie du sort : cette même région de Koursk devenait quelques mois après son départ la cible d’une contre-offensive ukrainienne majeure.
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Sa nomination au ministère des Transports ne lui avait pas apporté la tranquillité espérée. Les attaques de drones ukrainiens multipliaient les fermetures temporaires d’aéroports, embarrassant régulièrement le Kremlin. Une situation qui minait progressivement sa position.
L’aveu de son successeur en dit long sur l’ampleur du problème hérité. « Je vais d’abord m’occuper de la situation dans les aéroports », a immédiatement reconnu Andreï Nikitine lundi devant les députés. Cette déclaration, rapportée par l’agence Ria Novosti, sonne comme un constat d’échec de la gestion précédente.
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Pourtant, Dmitri Peskov avait assuré que ce limogeage n’était pas dû à « une perte de confiance » envers le défunt ministre. Une affirmation qui contraste singulièrement avec l’enchaînement des événements et les déclarations de son remplaçant.