Le syndrome de Prader-Willi : un défi supplémentaire dans l’équation budgétaire
Liv, la benjamine de 16 mois, souffre du syndrome de Prader-Willi, une maladie génétique rare exigeant une surveillance alimentaire constante. « On ne peut pas la laisser sans contrôle : il y a des risques d’hyperphagie et de complications graves », explique Roxane Augoyard, obligée d’adapter chaque course pour éviter les aliments à risque. Un impératif qui complexifie la gestion des 200€ alloués aux dix jours de provisions.
La mère de famille intègre des protéines spécifiques et des légumes riches en fibres dans ses menus, essentiels pour la santé de Liv. « Je dois vérifier chaque étiquette, même avec le drive. Un produit inadapté pourrait la mettre en danger », insiste-t-elle. Ces contraintes médicales rendent sa rigueur budgétaire encore plus impressionnante, puisqu’elle sacrifie même les petites dépenses plaisir pour garantir à sa fille une alimentation sûre et équilibrée.
Réactions des téléspectateurs et experts : entre admiration et débats
L’émission a déclenché un raz-de-marée sur les réseaux sociaux. « Roxane est une héroïne du quotidien », commente une internaute, tandis qu’un père de famille interroge : « Peut-on vraiment appliquer ça sans sacrifier la qualité ? ». Des experts saluent sa rigueur, comme la nutritionniste Clara Martinez : « Maintenir un équilibre alimentaire avec 200€ pour sept personnes relève du parcours du combattant ».
Mais les critiques pointent le risque de burn-out. « Cette méthode exige une énergie surhumaine. Peu de familles tiendraient sur la durée », analyse un coach parental. Roxane Augoyard assume : « Je n’ai pas le choix. Avec la maladie de Liv, chaque euro économisé est une sécurité de plus pour elle ». Un débat qui dépasse le simple budget courses, touchant à l’équilibre entre survie financière et santé mentale.