Hommages unanimes : des Caraïbes à l’Europe, la planète musique en deuil
Le président dominicain Luis Abinader décrète trois jours de deuil national, saluant « un artiste qui a porté la culture dominicaine aux quatre coins du globe ». Wilfrido Vargas, son mentor, pleure « une voix qui ne s’éteindra jamais », tandis que des stars latines comme Juan Luis Guerra ou Marc Anthony partagent des archives vidéo de concerts communs, transformant les réseaux sociaux en mémorial virtuel.
À Saint-Domingue, des milliers de fans envahissent les rues en scandant « Je survivrai », certains brandissant des haut-parleurs diffusant ses tubes. En France, en Espagne et aux États-Unis, des DJ reprogramment en boucle ses morceaux dans les clubs. « Son merengue nous unit dans la douleur et la danse », résume une admiratrice colombienne, tandis qu’un graffiti géant à Miami immortalise ses traits sous le slogan « Rubby forever ».
Enquête en cours : sécurité des lieux publics et questions sans réponse
Une équipe d’experts techniques examine les causes de l’effondrement du Jet Set, évoquant une possible surcharge ou des défauts structurels. Les autorités dominicaines examinent aussi les antécédents de la discothèque, fréquentée depuis des décennies sans incident majeur, tandis que des témoins évoquent des « craquements inquiétants » entendus avant le drame. Un rapport préliminaire est attendu sous 48 heures.
Le drame relance le débat sur les normes de sécurité dans les lieux publics du pays. Des familles de victimes exigent « des lois plus strictes et des contrôles annuels obligatoires », selon un porte-parole associatif. Le gouvernement promet des audits surprises dans les établissements similaires, face à une population choquée qui craint de nouveaux drames.