De la honte Disney à la revanche hollywoodienne : comment Gosling a écrasé les doutes
Alors que Britney Spears et Justin Timberlake dominent les charts musicaux, Ryan Gosling bâtit une légende cinématographique : 2 nominations aux Oscars, des rôles dans des blockbusters à milliards et une collaboration avec des réalisateurs de génie. Une revanche éclatante pour celui que Disney reléguait au second plan, jugé « trop maladroit » pour briller. Comparaison édifiante : ses anciens camarades du Mickey Mouse Club totalisent 0 récompenses majeures dans le cinéma, contre 88 nominations collectives pour Gosling.
Le secret de cette métamorphose ? Des choix audacieux. « Ryan transforme chaque échec en carburant », analyse Nicolas Winding Refn, réalisateur de Drive. Dans La La Land, Damien Chazelle exploite sa vulnérabilité de « danseur approximatif » pour en faire une force narrative. Même Denis Villeneuve le décrit comme « l’acteur le plus déterminé de sa génération » après Blade Runner 2049. Preuve que ses lacunes initiales, moquées chez Disney, sont devenues les piliers de son jeu intense et physique.
La leçon d’audace de Gosling : son secret pour transformer un rejet en force
Ryan Gosling fait de ses échecs passés une arme créative. « J’ai appris que l’échec chez Disney était ma meilleure formation d’acteur », révèle-t-il, expliquant comment ses « lacunes en danse et chant » l’ont poussé à privilégier l’intensité dramatique. Ce mantra se retrouve dans The Fall Guy, où il incarne un cascadeur risquant sa vie, ou dans Barbie, où son Ken « maladroitement parfait » devient un phénomène culturel.
L’acteur mise désormais sur des rôles physiquement exigeants et des collaborations avec des réalisateurs audacieux comme Greta Gerwig ou David Leitch. « Je choisis des projets qui me terrifient », confie-t-il, évoquant des projets futurs gardés secrets. Une stratégie payante : son salaire atteint les 20 millions de dollars par film, et sa filmographie, unanimement saluée, prouve qu’un « canard boiteux » de Disney peut devenir le phénix d’Hollywood.