
Sept Jours D’Enfer Derrière Les Barreaux
Les menottes se referment. Dautaj n’en croit pas ses yeux. « J’ai d’abord cru qu’ils se moquaient de moi », confie-t-il au média flamand Nieuwsblad. Aucune explication ne suffit. Direction la prison.
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Derrière les barreaux, le temps s’étire. Chaque heure pèse comme un jour. L’innocent partage l’univers carcéral avec de vrais criminels. La première nuit reste gravée dans sa mémoire. Impossible de fermer l’œil. Les bruits, les cris, l’angoisse permanente.
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« On aurait dit que cela a duré sept mois. Ce furent les pires jours de ma vie. » Le jeune Anversois vit un cauchemar éveillé. Lui qui venait simplement signaler une erreur administrative se retrouve détenu comme un dangereux proxénète.
Les jours s’enchaînent. Lundi, mardi, mercredi… L’enquête progresse lentement. Les vérifications prennent du temps. Pendant ce temps, Dautaj compte les heures. Le sommeil reste impossible. « Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit pendant cette première nuit en prison et maintenant, je me réveille au moindre bruit. »
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Le jeudi 17 juillet, enfin la délivrance. Sept jours exactement après son arrestation. Les autorités reconnaissent leur erreur. L’enquête approfondie confirme l’évidence : Sutkija Dautaj n’est pas Jeton Begesi.
Les portes s’ouvrent. Mais les séquelles demeurent. Le traumatisme d’une semaine volée par une erreur administrative monumentale.
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