
Image d’illustration © Buzzday
Un Passé Judiciaire Troublant : Déjà Dans Le Viseur De La Justice
Cette mort n’arrive pas de nulle part. Derrière cette tragédie se dessine un passé judiciaire qui éclaire d’un jour nouveau les événements de lundi.
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Le couple faisait déjà l’objet d’une enquête pénale en cours pour « suspicions de violences ». Cette révélation d’Elise Bozzolo, vice-procureure de Metz, fait froid dans le dos. Les services de protection de l’enfance avaient donc déjà tiré la sonnette d’alarme.
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La chronologie parle d’elle-même. Le 7 avril, le nourrisson est hospitalisé puis placé judiciairement. Pendant trois longs mois, jusqu’au 11 juillet, l’enfant grandit loin de ses parents biologiques. Une mesure de protection qui lui sauve temporairement la vie.
Le 11 juillet marque un tournant fatal. Suite à une audience du Tribunal pour enfants, le bébé est restitué à sa mère. Une décision qui paraît aujourd’hui tragiquement prémonitoire. Les magistrats avaient pourtant pris leurs précautions.
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« Les parents étaient soumis par cette juridiction au respect de plusieurs obligations sous le contrôle renforcé des services éducatifs », précise la vice-procureure. Un encadrement strict qui n’aura pas suffi à protéger l’enfant.
Entre la restitution du 11 juillet et le décès du 18 juillet, seulement une semaine s’écoule. Sept jours qui questionnent aujourd’hui toute la chaîne de protection de l’enfance.
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Cette surveillance renforcée révèle que les autorités connaissaient les risques. Pourtant, le drame a eu lieu.