Savoie : des saucisses suspectes en forêt déclenchent une alerte majeure. Les autorités mettent en garde contre un danger invisible pour les animaux de compagnie. Mais quel poison mortel se cache dans ces appâts forestiers ? Le maire évoque une « bêtise humaine » tandis qu’une plainte officialise l’affaire. Une question persiste : qui ose jouer avec la vie des animaux ?
Alerte officielle sur les réseaux sociaux
Le 8 avril 2025, la mairie de Saint-Baldoph en Savoie publie un message alarmant sur Facebook : « ALERTE saucisses empoisonnées. Des saucisses empoisonnées à la mort-aux-rats ont été retrouvées dans le bois des châtaigniers ». La publication, accompagnée d’une photo des saucisses suspectes, vise directement les propriétaires d’animaux domestiques.
Le lieu précis – le bois des châtaigniers – est clairement identifié, tandis que la formulation sans équivoque « empoisonnées à la mort-aux-rats » souligne la dangerosité du dispositif. Un avertissement conclut le post officiel : « Surveillez vos animaux de compagnie », martèle la municipalité. Cette alerte visuelle et textuelle marque le début d’une enquête aux relents criminels.
La découverte choquante d’un promeneur
Tout commence le 8 avril lorsqu’un promeneur tombe sur une dizaine de saucisses suspectes dans le bois des châtaigniers. Choqué, il alerte immédiatement les autorités et porte plainte à la gendarmerie. Son témoignage, rapporté par Ici Pays de Savoie, révèle une colère à peine contenue.
« C’est injuste. Ces gens-là, il ne vaut mieux pas qu’on les attrape, je pense qu’on leur ferait manger », lance-témoin à la radio locale, sous couvert d’anonymat. Cette déclaration virulente, teintée d’un désir de vengeance, illustre l’émotion suscitée par l’affaire. La plainte déposée officialise le passage à l’acte potentiellement criminel, transformant une simple découverte en dossier judiciaire.
Le maire face à « la bêtise humaine »
Valentin Hachet, maire de Saint-Baldoph, condamne sans ambiguïté cet acte empoisonné. « Ce n’est pas acceptable », insiste-t-il, tout en reconnaissant les tensions locales autour des incivilités canines. Certains habitants se plaindraient en effet des déjections non ramassées et des chiens mal tenus.
Mais l’édile refuse toute justification à ce passage à l’acte extrême. « On comprend que certaines personnes puissent être excédées […] Mais un tel comportement est inadmissible », tempête-t-il. Sa conclusion lapidaire résume l’absurdité du drame : « On se demande jusqu’où va aller la bêtise humaine ». Une phrase qui résonne comme un avertissement face aux dérives possibles des conflits de voisinage.
Enquête et mobilisation en cours
La plainte déposée par le promeneur déclenche une enquête des gendarmes de Savoie. Les autorités appellent les propriétaires d’animaux à redoubler de vigilance dans les zones boisées, tout en évitant tout risque de contact avec des appâts suspects.
Si les auteurs étaient identifiés, ils risqueraient des poursuites pénales pour empoisonnement volontaire – un acte classé comme « comportement inadmissible » par le maire. L’affaire, désormais judiciarisée, pose une question crucial : jusqu’où iront les investigations pour démasquer ces poseurs de pièges mortels ?
