Une intervention massive des secours marque l’A151 en Seine-Maritime ce mardi 15 avril. Alors que 17 pompiers sont déployés sur les lieux, un choc violent entre deux véhicules entraîne des conséquences insoupçonnées. Quel élément imprévisible a transformé cette collision routière en opération d’urgence absolue ? Les détails de ce drame qui a paralysé l’axe autoroutier commencent seulement à filtrer.
Un choc violent aux conséquences dramatiques
Le mardi 15 avril vers 16h50, une collision entre une camionnette et une voiture survient sur l’A151 à Beautôt, en Seine-Maritime. Le véhicule léger, projeté dans une série de tonneaux, termine sa course dans un état de destruction critique.
« Le véhicule léger a fait plusieurs tonneaux », révèlent les premiers constats. L’accident se produit dans le sens Rouen-Dieppe, transformant instantanément l’autoroute en zone de tension extrême. Les raisons de cette collision frontale entre les deux véhicules restent encore floues.
La violence du choc rend immédiatement nécessaire l’intervention des pompiers, notamment pour secourir la conductrice de 34 ans, prisonnière des tôles froissées. Le bilan humain provisoire fait déjà état de trois victimes, mais l’ampleur réelle des dégâts ne se dévoile que progressivement.
Une mobilisation massive des secours
Pas moins de 17 pompiers et six engins se déploient sur l’autoroute pour faire face à l’urgence. L’intervention, particulièrement complexe, nécessite une désincarcération minutieuse de la conductrice coincée dans l’épave de sa voiture.
Les équipes spécialisées œuvrent pendant de longues minutes pour libérer la femme de 34 ans, dont l’état justifie une prise en charge en « urgence absolue ». Son transfert vers le CHU de Rouen s’organise sous haute surveillance, signe de la gravité des blessures.
Cette opération d’envergure contraste avec le sort des deux occupants de la camionnette, évacués dans un autre établissement. Leur classification en « urgence relative » souligne l’inégale répartition des conséquences traumatiques entre les véhicules impliqués.
Trois vies bouleversées en quelques secondes
L’accident de l’A151 laisse un bilan humain lourd avec trois blessés transportés dans deux établissements distincts. La conductrice de 34 ans, seule occupante de la voiture, est évacuée en « urgence absolue » vers le CHU de Rouen, indice d’un pronostic vital potentiellement engagé.
À l’inverse, les deux hommes de 31 et 32 ans présents dans la camionnette bénéficient d’une prise en charge classifiée en « urgence relative ». Leur transfert vers l’hôpital de Dieppe suggère des traumatismes moins graves, bien qu’encore à évaluer.
Cette répartition inhabituelle des victimes entre deux centres hospitaliers différents interroge sur la nature des blessures subies. Les services médicaux restent mobilisés pour établir un diagnostic précis, tandis que les circonstances exactes de la collision font l’objet d’une enquête.
Autoroute paralysée, trafic en souffrance
L’accident transforme temporairement l’A151 en un goulet d’étranglement. Les services routiers réduisent la circulation à une seule voie pendant les opérations de déblaiement, provoquant d’importants ralentissements dans le sens Rouen-Dieppe.
La présence de six engins de secours et des véhicules accidentés sur la chaussée complexifie la gestion du flux autoroutier. Les usagers subissent un retard conséquent, sans que la durée exacte de l’interruption ne soit communiquée.
Cette mesure exceptionnelle de restriction de circulation s’achève seulement après le départ des derniers secours. L’autoroute retrouve progressivement sa fluidité normale, laissant derrière elle les stigmates d’un drame routier aux conséquences multiples.