Alors que l’artiste continue de se produire sur scène, notamment à l’Accor Arena de Paris, les révélations s’accumulent autour de son comportement présumé problématique. Des membres de son équipe technique sortent du silence et pointent du doigt des difficultés qui auraient nécessité la mise en place d’un système de protection particulier.
Le chanteur Slimane a été entendu ce dimanche 26 janvier par les forces de l’ordre dans le cadre d’une enquête pour agression et harcèlement sexuel. Cette audition survient après une série de plaintes déposées depuis octobre 2024 par deux techniciens de sa tournée Cupidon Tour, concernant des faits qui se seraient déroulés au Zénith de Saint-Étienne en décembre 2023.
Alors que l’artiste continue de se produire sur scène, notamment à l’Accor Arena de Paris, les révélations s’accumulent autour de son comportement présumé problématique. Des membres de son équipe technique sortent du silence et pointent du doigt des difficultés qui auraient nécessité la mise en place d’un système de protection particulier.
Des accusations qui ébranlent la tournée
L’enquête préliminaire, ouverte en novembre dernier, fait suite à des témoignages accablants. Deux jeunes hommes affirment avoir reçu, sans leur consentement, des photos et vidéos à caractère sexuel de la part du chanteur. Une situation qui n’a pas encore donné lieu à une mise en examen, l’artiste restant présumé innocent.
Mediapart, qui a révélé l’affaire fin novembre, a recueilli les déclarations détaillées des plaignants, contribuant à mettre en lumière un possible schéma comportemental préoccupant lors des after-shows de la tournée.
Un « système organisé » pour prévenir les débordements
Selon les révélations d’un producteur au Parisien, Slimane bénéficierait d’un dispositif spécifique visant à « prévenir tout dérapage ». Les organisateurs auraient délibérément choisi de n’entourer l’artiste que de personnels féminins pour les postes de coiffure, maquillage et habillage.
Le Cupidon Tour en chiffres
Une tournée majeure débutée en 2023, comprenant plus de 50 dates à travers la France, dont des passages remarqués dans les plus grandes salles du pays, notamment l’Accor Arena de Paris.
Des sources proches de l’équipe technique évoquent des problèmes liés à l’alcool qui rendraient le chanteur « impulsif et décontracté » lors des soirées post-concert. « Slimane n’est pas un agresseur, c’est un brancheur, mais il a un problème d’alcool », confie un membre de l’équipe au Parisien.
L’onde de choc dans le milieu artistique
Cette affaire impacte déjà les collaborations de l’artiste. Si Vitaa continue de soutenir publiquement son ami et partenaire de duo, d’autres artistes prennent leurs distances. Lara Fabian, pour qui Slimane a composé plusieurs titres de son dernier album « Je suis là », limite désormais ses apparitions médiatiques en lien avec cette collaboration.
Les organisateurs des Enfoirés ont d’ailleurs annoncé l’absence du chanteur aux concerts prévus pour janvier 2025, une décision qui marque un tournant dans la gestion de cette crise.
Les antécédents avec les forces de l’ordre
En 2017, Slimane avait déjà fait parler de lui lors d’un contrôle dans le Thalys reliant la Belgique à Paris, dénonçant un délit de faciès après avoir été le seul passager contrôlé du wagon.
