Le retour tant attendu de Sonia Mabrouk sur les ondes de CNews a ému ses nombreux fans. Après quatre mois d’absence pour profiter pleinement de son congé maternité, la journaliste de 46 ans a repris les rênes de ses émissions phares avec une énergie renouvelée. Son retour marque non seulement la fin d’une pause bien méritée, mais aussi le début d’une nouvelle ère pour cette figure emblématique du paysage médiatique français.
Ce qui rend ce retour particulièrement touchant, c’est le lien profond que Sonia Mabrouk a tissé entre sa vie personnelle et professionnelle. En effet, la naissance de sa fille Soraya n’est pas seulement un heureux événement, mais aussi un hommage vibrant à sa propre mère, décédée il y a quelques années. Ce choix de prénom, chargé d’émotion et de symbolisme, illustre parfaitement la façon dont la journaliste parvient à concilier son rôle de mère et sa carrière avec grâce et authenticité.
Un prénom comme pont entre les générations
Le prénom Soraya, choisi par Sonia Mabrouk pour sa fille, est bien plus qu’un simple nom. D’origine arabe et persane, il signifie « princesse » et porte en lui toute la richesse culturelle de ses origines. Mais au-delà de sa beauté linguistique, ce prénom revêt une signification profondément personnelle pour la journaliste. En effet, Soraya était également le prénom de la mère de Sonia Mabrouk, créant ainsi un lien intergénérationnel puissant et émouvant.
Pour Sonia Mabrouk, ce choix représente bien plus qu’un simple hommage. C’est une façon de faire revivre la mémoire de sa mère disparue et de transmettre son héritage à la nouvelle génération. Comme elle l’exprime avec émotion, elle aime à penser que « la grande Soraya veille sur la petite ». Cette connexion spirituelle entre sa mère et sa fille apporte sans doute un grand réconfort à la journaliste dans cette nouvelle étape de sa vie.
Soraya est un prénom d’origine persane qui signifie « étoile » ou « princesse ». Il a été popularisé notamment par Soraya Esfandiary-Bakhtiary, qui fut impératrice d’Iran de 1951 à 1958. Ce prénom est apprécié pour sa sonorité douce et sa signification positive dans de nombreuses cultures.
Le défi du retour à l’antenne
Reprendre le travail après un congé maternité est toujours un défi, même pour une professionnelle aguerrie comme Sonia Mabrouk. Pourtant, la journaliste semble avoir retrouvé ses marques avec une aisance remarquable. Dès son retour, elle a repris les commandes de ses émissions phares : « La grande interview » le matin et « Midi News » à l’heure du déjeuner. Cette double responsabilité témoigne de la confiance que lui accorde la chaîne et de son importance dans la grille des programmes.
Malgré l’ampleur de la tâche, Sonia Mabrouk aborde cette reprise avec une « excitation maîtrisée », comme elle le décrit elle-même. Cette attitude positive et sereine, qu’elle attribue à son nouveau rôle de mère, lui permet de gérer avec brio les exigences de son métier tout en s’adaptant aux besoins de sa nouvelle-née. La journaliste fait preuve d’une résilience admirable, jonglant entre les réveils nocturnes et les préparations matinales pour ses émissions.
L’art de concilier maternité et carrière
Devenir mère à 46 ans apporte son lot de défis uniques, mais Sonia Mabrouk semble les relever avec grâce et détermination. La journaliste doit désormais composer avec un emploi du temps encore plus chargé, où les nuits sont rythmées par les réveils de sa petite Soraya. Cette nouvelle réalité l’oblige à repenser son organisation et à trouver un nouvel équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle.
Loin d’être un frein, cette nouvelle situation semble avoir insufflé une énergie nouvelle à Sonia Mabrouk. Sa maternité tardive lui apporte une perspective différente sur son travail et sa vie en général. Elle aborde ses interviews et ses présentations avec une sensibilité accrue, enrichie par son expérience de jeune maman. Cette évolution personnelle se reflète dans son approche professionnelle, apportant une dimension supplémentaire à son travail journalistique.
En France, l’âge moyen des femmes à la naissance de leur premier enfant ne cesse d’augmenter. En 2020, il était de 30,8 ans, contre 29,3 ans en 2000. Les grossesses après 40 ans, bien que moins fréquentes, sont de plus en plus courantes, représentant environ 5% des naissances.