Disparue à 24 ans, l’ex-enfant star de « Noé » laisse un lourd mystère. Sophie Nyweide, révélée à 6 ans aux côtés de Nicole Kidman, s’éteint dans des circonstances troubles évoquant la drogue. Alors que l’enquête se poursuit, sa mère décrit une jeune femme « très frêle », entourée d’ »autres personnes » lors de son décès. Derrière une carrière précoce couronnée par la Berlinale et un blockbuster hollywoodien, l’avis funéraire familial lève le voile sur des traumatismes soignés à l’aide de substances. Comment une enfant actrice prometteuse a-t-elle sombré hors des écrans ?
Une disparition tragique dans l’ombre d’Hollywood
Sophie Nyweide s’éteint à 24 ans le 14 avril 2025, selon les révélations des médias américains. L’ancienne enfant star, connue pour son rôle dans Noé de Darren Aronofsky, disparaît dans des circonstances encore troubles. Les autorités enquêtent activement sur les causes du décès, évoquant une possible implication de substances illicites.
Contactée par TMZ, sa mère livre des éléments glaçants : « Ce que je sais, c’est qu’elle consommait des drogues et que c’était une jeune femme très frêle. Elle était avec d’autres personnes lorsqu’elle est morte ». Cette déclaration soulève des questions sur l’entourage présent lors de ses dernières heures, sans que les identités ne soient dévoilées.
Aucun détail officiel n’a filtré sur la nature exacte des substances impliquées ou le lieu précis du drame. Le contraste entre la carrière prometteuse débutée à 6 ans et cette fin prématurée ajoute une dimension poignante à l’affaire. L’enquête se poursuit pour déterminer si la consommation de drogues constitue la cause directe du décès ou un facteur aggravant.
Enfant star sous les projecteurs : une ascension fulgurante
À peine âgée de 6 ans, Sophie Nyweide fait ses premiers pas au cinéma dans Bella (2006) d’Alejandro Monteverde, futur réalisateur du sulfureux Sound of Freedom. Cette révélation précoce lance une carrière qui la voit partager l’écran avec Nicole Kidman dans Margot va au mariage et décrocher un rôle dans la série culte Law and Order.
En 2009, son interprétation dans Mammoth lui vaut de monter les marches de la Berlinale aux côtés de Michelle Williams et Gael Garcia Bernal. Le drame du Suédois Lukas Moodyson la propulse dans le cercle restreint des enfants acteurs demandés par Hollywood.
Mais c’est à 14 ans qu’elle vit son ultime consécration : incarner la fille de Russell Crowe dans le blockbuster Noé (2014) de Darren Aronofsky. Un rôle qui aurait pu marquer le début d’une carrière adulte prometteuse, mais dont le tournage reste sa dernière apparition à l’écran.
Le poids invisible des traumatismes d’enfance
L’avis de décès rédigé par sa famille dans un journal du Vermont lève le voile sur des blessures longtemps cachées. « Souvent, cela la laissait à la merci des abus », peut-on lire, sans précision sur la nature de ces violences. Le texte évoque une jeune femme rongée par « la honte » et des traumatismes soignés par l’automédication.
« Les thérapeutes, les policiers et d’autres personnes ont essayé de l’aider. Leurs efforts ne pouvaient pas la sauver de son destin », révèle la nécrologie. Ces mots soulignent l’impuissance des systèmes de protection face à une spirale infernale débutée dans l’enfance. Un parcours qui rappelle les risques psycho-sociaux du métier d’enfant acteur, domaine où Sophie évoluait depuis 18 ans.
Le lien entre son retrait précipité des plateaux à 14 ans et ces traumatismes reste à éclaircir. Son premier réalisateur, Alejandro Monteverde, connu pour ses positions controversées dans Sound of Freedom, ajoute une dimension troublante à ce contexte professionnel précoce.
Les zones d’ombre d’une enquête sous haute tension
L’enquête sur la mort de Sophie Nyweide bute sur plusieurs silences troublants. Les autorités américaines refusent de communiquer sur la nature exacte des substances impliquées, malgré les déclarations maternelles pointant la drogue. L’identité des « autres personnes » présentes lors du drame reste également protégée, alimentant les spéculations sur un éventuel cercle toxique.
Cette opacité résonne étrangement avec le parcours professionnel de l’ex-enfant star. Son premier réalisateur, Alejandro Monteverde – à l’origine du film polémique Sound of Freedom sur la traite d’enfants – avait pourtant lancé sa carrière à 6 ans. Un paradoxe qui relance le débat sur la protection des mineurs dans l’industrie du divertissement.
Alors que l’actrice avait brutalement quitté les plateaux après Noé à 14 ans, aucun élément n’explique ce retrait soudain. Les questions sur son absence d’accompagnement psychologique post-carrière restent en suspens, tout comme les circonstances précises de sa mort. L’enquête pénètre désormais les coulisses peu glorieuses d’Hollywood.