Elon Musk face aux critiques : les activités spatiales de SpaceX sous le feu des projecteurs
SpaceX accumule les polémiques avec ce 85e lancement orbital de l’année, le troisième en 72 heures. L’entreprise d’Elon Musk est régulièrement épinglée pour l’impact visuel de ses fusées, comme en témoignent les plaintes récurrentes sur les megaconstellations Starlink. « Chaque nouveau lancement nous prive un peu plus du ciel étoilé », déplore sur BFM TV Claude Gélinas, astronome amateur en Provence.
Le CNES tempère tout en reconnaissant un « problème croissant » dans son communiqué du 25 mars : « Nous travaillons avec l’Agence spatiale européenne pour encadrer ces phénomènes lumineux ». Pourtant, les chiffres donnent le vertige : 40 % des observations célestes insolites en Europe depuis 2023 seraient liées à des lancements SpaceX, selon un rapport interne de l’ESA obtenu par Le Parisien.
Le paradoxe scientifique : entre émerveillement populaire et inquiétudes écologiques
« C’était plus beau qu’un feu d’artifice », s’enthousiasme Marie, 42 ans, jointe par téléphone à Toulouse. Comme elle, 87 % des sondés sur le site de Météo France jugent le phénomène « esthétiquement fascinant ». Pourtant, des voix s’élèvent sur les forums écologistes : « Chaque spirale de Musk, c’est une partie du ciel qu’on privatise », dénonce Samuel, membre de l’association Night Sky Guardians.
Un rapport de l’ESA révélé ce matin confirme une hausse de 40 % des phénomènes lumineux atypiques en Europe depuis 2023, directement liés aux lancements SpaceX. Le Parisien annonce que quatre nouveaux décollages sont prévus d’ici avril 2025, dont un visible depuis la France le 2 avril. Les astronomes préparent déjà des soirées d’observation spéciales, ironiquement intitulées : « Admirez le ciel… avant qu’Elon ne le recouvre ».
