La Star Academy, émission phare de TF1, fait à nouveau parler d’elle. Mais cette fois-ci, ce n’est pas pour les performances de ses talentueux candidats. Une récente révélation sur les salaires de l’équipe pédagogique a mis en lumière des écarts de rémunération significatifs, soulevant de nombreuses questions sur l’équité au sein du programme.
Alors que la saison 12 bat son plein, avec 15 nouveaux académiciens prêts à tout pour décrocher la victoire, c’est en coulisses que se joue un autre drame. Les chiffres dévoilés par le magazine Public ont jeté un pavé dans la mare, révélant des disparités salariales importantes entre les différents professeurs et intervenants de l’émission. Ces révélations risquent de jeter une ombre sur l’ambiance au château de Dammarie-les-Lys.
Une équipe pédagogique aux rémunérations disparates
Au sommet de la pyramide salariale, on retrouve sans surprise Michael Goldman, le directeur de la Star Academy. Fils du célèbre chanteur Jean-Jacques Goldman, il aurait vu sa rémunération bondir de 60 000 à 100 000 euros pour cette nouvelle saison. Une augmentation conséquente qui témoigne de l’importance accordée à son rôle au sein du programme.
Mais c’est la professeure de danse, Malika Benjelloun, qui remporte la palme d’or des salaires avec un montant astronomique de 160 000 euros pour la saison. Il est important de noter que cette somme est destinée à sa société et doit être répartie entre les danseurs et le chorégraphe. Néanmoins, ce chiffre interpelle lorsqu’on le compare aux autres rémunérations.
Des écarts qui soulèvent des questions
En effet, les autres membres de l’équipe pédagogique sont loin de bénéficier de tels émoluments. Marlène Schaff, passée de répétitrice à professeure d’expression scénique, a vu son salaire doubler, passant de 2 000 à 4 000 euros par semaine. Une évolution positive, certes, mais qui reste bien en deçà des sommes touchées par ses collègues les mieux lotis.
Plus surprenant encore, la nouvelle professeure de chant, Sofia Morgavi, qui remplace Adeline Toniutti, voit sa rémunération diminuer de 4 000 euros par rapport à sa prédécesseure, pour atteindre 32 000 euros pour la saison. Un montant identique à celui du nouveau professeur de sport, Ladji Doucoure.
Qui est Ladji Doucoure ?
Ladji Doucoure est un ancien athlète français spécialiste du 110 mètres haies. Champion du monde en 2005, il apporte son expertise sportive aux académiciens pour cette nouvelle saison de la Star Academy.
Les petits salaires de la Star Academy
Au bas de l’échelle, on trouve Hugues Hamelynck, le nouveau professeur de théâtre, qui toucherait 16 000 euros pour la saison. Un montant qui semble dérisoire comparé aux salaires les plus élevés, et qui pose question sur la valorisation de cette discipline au sein du programme.
Enfin, la répétitrice Fanny Delaigue ferme la marche avec un salaire de 12 000 euros pour la saison. Un montant qui interroge sur la reconnaissance accordée à ce rôle pourtant crucial dans la préparation des candidats aux primes hebdomadaires.
Des révélations qui ne manqueront pas de faire réagir
Ces écarts de rémunération soulèvent de nombreuses questions sur l’équité au sein de l’équipe pédagogique de la Star Academy. Comment justifier de telles disparités ? Les compétences et l’expérience sont-elles les seuls critères pris en compte ? Ou bien la notoriété et le pouvoir de négociation jouent-ils un rôle prépondérant ?
Il est certain que ces révélations ne manqueront pas de faire réagir, tant du côté du public que des candidats eux-mêmes. Alors que l’émission met en avant les valeurs de travail, de mérite et d’égalité des chances, ces disparités salariales pourraient bien ternir son image et susciter des débats sur les coulisses du show-business.
Le succès de la Star Academy
Lancée en 2001, la Star Academy est devenue un véritable phénomène de société en France. L’émission a révélé de nombreux artistes comme Jenifer, Nolwenn Leroy ou Grégory Lemarchal. Après plusieurs années d’absence, le programme a fait son grand retour en 2022 avec un succès renouvelé.
Un défi pour la production
Face à ces révélations, la production de la Star Academy va devoir réagir. Comment justifier ces écarts de rémunération tout en préservant la cohésion de l’équipe pédagogique ? Les prochaines semaines seront cruciales pour gérer cette crise et maintenir l’intégrité du programme aux yeux du public.
En attendant, les 15 candidats de cette saison 12 continuent leur aventure, peut-être inconscients des remous qui agitent les coulisses. Mais nul doute que ces révélations ajouteront une dimension supplémentaire à leur perception de l’industrie musicale et du show-business, un monde où le talent ne suffit pas toujours à garantir une rémunération équitable.
