L’effervescence de la finale approchante de la Star Academy 2024 se trouve quelque peu assombrie par des tensions en coulisses. Alors qu’Ebony et Marine s’apprêtent à s’affronter le 25 janvier pour le titre tant convoité, c’est un tout autre combat qui se joue en arrière-plan : celui des conditions contractuelles de la future tournée.
Les académiciens, qui devraient être focalisés sur leurs dernières prestations au château de Dammarie-les-Lys, se retrouvent confrontés à des négociations tendues avec la production. Une situation qui rappelle étrangement les remous de la saison précédente, mais qui prend cette fois-ci une tournure particulière avec des divisions internes inattendues.
Des conditions contractuelles sous le feu des critiques
Le 16 janvier dernier, une action collective sans précédent a secoué les couloirs d’Endemol. À l’exception de Marguerite, l’ensemble des participants de la tournée a manifesté son mécontentement par l’envoi d’un mail commun à la production. Au cœur des revendications : une rémunération journalière jugée insuffisante à 135 euros, des clauses restrictives concernant la propriété des contenus, et un contrôle strict des publications sur les réseaux sociaux.
La réponse de la production ne s’est pas fait attendre. Après une réunion avec le PDG d’Endemol le 18 janvier, un compromis a été proposé : augmentation du cachet journalier à 150 euros et assouplissement des règles concernant les réseaux sociaux. Pourtant, cette proposition ne fait pas l’unanimité parmi les académiciens.
Rappel des enjeux de la tournée Star Academy
La tournée représente une opportunité unique pour les candidats de se produire sur scène et de rencontrer leur public. Elle s’étend généralement sur plusieurs mois et implique des dizaines de dates à travers la France, nécessitant un engagement physique et mental important des artistes.
Marguerite : la stratégie du cavalier seul
Au milieu de ces négociations houleuses, une candidate se démarque par son positionnement : Marguerite. La jeune artiste, pressentie pour signer avec Sony Music aux côtés du futur gagnant de la saison, adopte une approche plus conciliante avec la production. Sa présence à la réunion avec le PDG d’Endemol, accompagnée de son frère employé chez Sony, n’est pas passée inaperçue.
Cette situation privilégiée crée des tensions au sein du groupe. « Ils ne lui parlent plus vraiment. Ils ne sont pas du tout fâchés, mais ils n’ont pas du tout les mêmes envies et les mêmes intérêts », confie une source proche des élèves au journaliste Clément Garin.
Un avenir incertain pour la tournée
Alors que le délai pour signer les contrats révisés se resserre, l’ambiance entre les candidats reste électrique. De Maia à Emma, en passant par Maureen, Ulysse, Charles et Franck, chacun doit désormais faire un choix crucial pour son avenir.
Les précédents de la Star Academy
La saison précédente avait déjà connu des tensions similaires, aboutissant à une revalorisation significative des cachets de tournée, passant du minimum syndical à une fourchette de 350-500 euros par concert, s’alignant ainsi sur les standards des comédies musicales.
Les tractations en cours pourraient bien redéfinir les standards de l’industrie pour les futures promotions de l’émission. En attendant, ces tensions internes risquent de laisser des traces sur la cohésion du groupe, alors même que la tournée n’a pas encore débuté.