Tragédie En Haute Altitude : La Mort Brutale D’une Championne De L’extrême
Le Nanga Parbat a réclamé une nouvelle victime. Jeudi 3 juillet, les pentes glacées du neuvième plus haut sommet du monde ont avalé Klára Kolouchová, 46 ans, dans une chute mortelle qui résonne comme un coup de tonnerre dans l’univers de l’alpinisme extrême.
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Le drame s’est noué entre les camps I et II, sur le versant Diamir de ce géant de 8.126 mètres qui domine l’Himalaya pakistanais. Pour l’alpiniste tchèque, il s’agissait de sa deuxième tentative sur ce sommet réputé pour sa dangerosité. Une montagne qui porte déjà le surnom sinistre de « montagne tueuse » et qui vient de confirmer sa réputation.
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Les circonstances exactes de l’accident demeurent enveloppées d’un voile de mystère. La presse pakistanaise a d’abord évoqué l’explosion d’une bouteille d’oxygène, une hypothèse rapidement balayée par l’alpiniste Jan Trávníček. Cette zone d’ombre ne fait qu’accentuer l’émotion qui submerge la communauté internationale des grimpeurs.
À 46 ans, cette mère de deux enfants incarnait l’excellence de l’alpinisme moderne. Sa disparition brutale rappelle avec violence que l’Himalaya ne pardonne aucune erreur, même aux plus expérimentés.
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