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Suicide du prêtre ayant baptisé Émile : sa sœur lâche une révélation glaçante sur la famille

Julie K.
7 Min de lecture

Garde à vue, congélateur, corps disparu : les zones d’ombre de l’affaire

Les grands-parents d’Émile et deux de leurs enfants majeurs sont placés en garde à vue à Marseille le 25 mars 2025, soupçonnés d’« homicide volontaire » et de « recel de cadavre ». Mais les perquisitions (domicile, véhicule, remorque) ne donnent rien : ils sont relâchés le 27 mars sans inculpation. Une hypothèse glaçante émerge alors : le corps aurait été conservé des mois dans un congélateur avant d’être déplacé, selon les analyses évoquant un lieu « stérile ».

« Trop tôt pour affirmer le rôle d’un congélateur », nuance Damien Delseny, chef de l’enquête. Les gendarmes étudient aussi l’idée d’un simple placard, mais les fouilles au Haut-Vernet n’ont rien révélé. « Aucun élément ne confirme un déplacement du corps pour brouiller les pistes », insiste le procureur Jean-Luc Blachon, excluant toute enquête sur le suicide du prêtre, malgré les appels de la famille.

Pourquoi ce suicide relance les théories du complot

Le geste du père Gilliot alimente les spéculations les plus sombres sur les réseaux sociaux. « Son suicide prouve qu’on étouffe l’affaire », écrit un internaute, tandis qu’un forum évoque une « pression insupportable » exercée sur le prêtre. Ces théories s’appuient sur ses accusations répétées contre la famille et l’absence d’enquête sur son décès, malgré les demandes de ses proches.

« Pourquoi le procureur refuse-t-il de creuser cette piste ? », s’indigne une commentatrice sur Twitter. Les rumeurs d’un meurtre maquillé ou d’un silence imposé par l’Église circulent, bien que rien ne les étaye. Face à cette fièvre conspirationniste, le parquet d’Aix-en-Provence maintient sa ligne : « Aucun élément ne justifie de rouvrir le dossier », martèle Jean-Luc Blachon, alors que le mystère Émile reste entier.