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Supermarché du Doubs : les images glaçantes des caméras révèlent l’ultime geste d’un client… Il s’est égorgé avec…

Julie K.
7 Min de lecture

Le profil de la victime : ce que révèle l’enquête préliminaire

L’homme, âgé d’une quarantaine d’années, résidant à proximité de Villers-le-Lac, ne présentait aucun antécédent psychiatrique connu selon les premiers éléments de l’enquête. Les forces de l’ordre évoquent un « acte impulsif », sans signe avant-coureur signalé par son entourage ou ses collègues de travail. Son identité n’est pas divulguée, conformément à la demande de sa famille.

Les analyses toxicologiques, en cours au CHU de Besançon, détermineront si des substances ont influencé son geste. Aucun mot d’adieu ni indice explicite n’a été retrouvé sur place, compliquant la compréhension des motivations. « Rien ne laissait présager un tel drame », confirme une source proche du dossier, tandis que l’autopsie confirme la cause du décès : une hémorragie cataclysmique suite à la section de la carotide.

L’onde de choc dans une commune frontalière habituée au calme

Villers-le-Lac, commune de 5 000 âmes nichée contre la frontière suisse, vit au rythme des commerces locaux et des travailleurs frontaliers. « On vient pour le calme, pas pour ça… », murmure un client régulier du Bi1, sous couvert d’anonymat. Sur les réseaux sociaux, des habitants décrivent un malaise persistant malgré la réouverture du magasin : « Passer devant le rayon où c’est arrivé… c’est insupportable », écrit une internaute sur un groupe Facebook local.

La direction de l’enseigne assure « un retour à la normale indispensable », mais le personnel évite désormais le secteur concerné. Dominique Mollier rappelle que « certaines blessures ne se voient pas », alors que des fleurs et des mots d’hommage anonymes s’accumulent discrètement près des poubelles extérieures. Dans les ruelles alentour, les discussions chuchotées et les regards en biais vers le supermarché trahissent une mémoire collective à vif.