SupraCell, la série britannique de super-héros débarquée sur Netflix en 2024, s’impose comme un phénomène planétaire avec sa note parfaite de 100% sur Rotten Tomatoes. Créée par le rappeur Rapman, cette fiction mêlant pouvoirs surnaturels et réalisme social captive les abonnés, qui la visionnent en boucle depuis son lancement. Entre l’approche novatrice du scénario, « des héros avec des factures à payer », et une métaphore discrète sur une maladie méconnue, les fans multiplient les théories via le hashtag viral #FindTheDetailPoignant, promettant de nouvelles surprises pour la saison 2 déjà annoncée.
Le phénomène SupraCell : une addiction mondiale sur Netflix
SupraCell, disponible depuis juin 2024, devient un cas d’école du succès fulgurant sur Netflix. Avec 100% de score sur Rotten Tomatoes, la série britannique aux six épisodes entraîne un binge-watching massif, certains spectateurs avouant avoir « tout englouti en une nuit ». Le mélange entre scènes d’action spectaculaires et le quotidien chaotique de personnages « ordinaires » – factures en retard, tensions familiales – explose les codes du genre super-héroïque. Rapman, son créateur, résume l’engouement : « On s’est reconnus dans leurs combats, même sans superpouvoirs ».
Le phénomène ne s’arrête pas au premier visionnage. Des milliers de fans revoient la série plusieurs fois par mois, scrutant chaque plan pour dénicher des détails cachés. « Je l’ai regardée trois fois, et à chaque fois, je découvre un nouvel indice sur la maladie dont ils parlent », confie un abonné sur X. Les avis Google mentionnent même des « séances marathon entre amis » pour décrypter les métaphores sociales du scénario, preuve que SupraCell dépasse le simple divertissement pour devenir une expérience collective.
Rapman révolutionne les super-héros : « Des héros avec des factures à payer »
Le créateur de SupraCell, ancien rappeur devenu showrunner, assume un pari audacieux : détrôner le modèle hollywoodien. « J’en avais marre des héros en collant moulant qui sauvent le monde entre deux blagues. Mes persos ont des galères de smicards, des crédits en retard… Comme vous et moi », explique-t-il dans une interview exclusive. Cette vision se concrétise avec des scènes où un protagoniste utilise ses pouvoirs pour… éviter un licenciement, tandis qu’une autre cache sa double vie à ses enfants.
Le réalisme comme arme narrative : Rapman s’inspire de son quartier londonien pour construire « une mythologie urbaine ». Les décors de HLM décrépis, les dialogues truffés d’argot local et les conflits familiaux hyperréalistes séduisent un public lassé des CGI surchargés. « Quand Michael se bat contre son patron raciste au supermarché, c’est plus intense qu’un combat contre un méchant en armure », analyse un fan sur Reddit. Un équilibre entre fantastique et quotidien qui donne à la série son statut d’OVNI télévisuel.
Le détail qui a rendu la série culte : la métaphore derrière les super-pouvoirs
Au-delà des effets spéciaux, SupraCell captive par son message subtil sur une maladie rare, jamais nommée mais omniprésente. Les superpouvoirs des personnages servent de métaphore à des symptômes invisibles, un choix scénaristique salué par des associations médicales. « Le héros qui contrôle l’électricité ? C’est ma neuropathie qui fait des étincelles dans mes nerfs », témoigne une patiente sur X, sous le post d’un épisode clé.
Les fans traquent les indices comme des détectives : plans furtifs sur des ordonnances, dialogues à double sens, jusqu’au design des décors. « Le logo de l’hôpital dans l’épisode 3 contient le symbole international de cette maladie, personne ne l’avait vu ! », s’émerveille un internaute via le hashtag #FindTheDetailPoignant. Netflix confirme que 15% des viewers ont activé le mode pause pour scruter les arrière-plans, transformant la série en chasse au trésor émotionnelle.