La Décision Fatale D’Une Mère Désespérée
Cette décision, elle la prend en quelques secondes. La mère saisit son enfant de 3 ou 4 ans et s’élance vers les voies opposées de l’A83. Dans son esprit bouleversé par le choc, traverser l’autoroute représente la seule issue possible. Rejoindre l’autre côté, trouver de l’aide, mettre son petit en sécurité.
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Le stress post-accident décuple les réflexes de survie. Les spécialistes le confirment : après un traumatisme, le cerveau humain perd sa capacité d’analyse rationnelle. La logique cède place à l’instinct brut. Cette mère ne voit plus les dangers de l’asphalte nocturne, ne calcule plus les risques de cette traversée périlleuse.
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L’obscurité de cette nuit de mercredi à jeudi masque les véhicules qui circulent encore sur l’A83. Le petit garçon suit sa maman, confiant, ignorant tout du péril qui les menace. Quelques mètres seulement les séparent du bas-côté salvateur.
Mais sur cette portion d’autoroute, la circulation ne s’est pas interrompue. Les conducteurs nocturnes poursuivent leur route, inconscients du drame qui vient de se jouer quelques centaines de mètres plus loin. Dans leurs phares, deux silhouettes progressent lentement sur la chaussée.
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Le geste maternel qui devait sauver va précipiter l’irréparable. Car dans cette nuit du Bignon, un troisième véhicule approche à vive allure.
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