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Sur Netflix, Guillaume Canet livre une performance remarquable dans un thriller glaçant

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Sur Netflix, un thriller français fait son grand retour et mérite toute notre attention. Sorti en 2014, « La Prochaine fois je viserai le cœur » de Cédric Anger dévoile une facette méconnue de Guillaume Canet, qui livre ici l’une des performances les plus marquantes de sa carrière. Malgré une note moyenne de 3,2/5 sur AlloCiné, ce film dérangeant s’impose comme une œuvre singulière dans le paysage cinématographique français.

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Dans ce thriller glaçant inspiré de faits réels, l’acteur incarne Franck Neuhart, un gendarme aux pulsions meurtrières qui terrorise une région entière à la fin des années 1970. Un rôle à contre-emploi qui permet à Guillaume Canet de démontrer toute l’étendue de son talent, loin des personnages plus légers qui ont fait sa renommée.

Quand la réalité dépasse la fiction

Le scénario s’inspire de l’histoire vraie d’Alain Lamare, un gendarme qui a semé la terreur dans l’Oise entre 1978 et 1979. Une affaire qui a profondément marqué la France, notamment par son caractère inédit : un représentant des forces de l’ordre participant activement aux recherches de ses propres crimes.

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L’affaire Lamare en quelques dates
– Juillet 1978 : Première tentative de meurtre
– Décembre 1978 : Premier meurtre accompli
– 1979 : Arrestation et internement psychiatrique à perpétuité

Le film s’attache à retranscrire avec une précision chirurgicale cette période trouble, évitant les écueils du sensationnalisme pour privilégier une approche clinique et documentée du fait divers.

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Une transformation totale pour Guillaume Canet

L’acteur livre une performance d’une intensité rare, composant un personnage mutique et méthodique dont la violence intérieure transpire à chaque plan. Son interprétation tout en retenue donne vie à un tueur dont la banalité apparente rend les actes encore plus terrifiants.

La force de Canet réside dans sa capacité à incarner cette dualité dérangeante : celle d’un homme ordinaire, respecté dans sa communauté, qui cache des pulsions meurtrières derrière une façade de normalité. Chaque regard, chaque geste maladroit devient le vecteur d’une tension palpable.

Une mise en scène au service du malaise

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Cédric Anger opte pour une réalisation épurée qui n’est pas sans rappeler l’approche de David Fincher dans « Zodiac ». La photographie blafarde de Thomas Hardmeier participe à créer une atmosphère suffocante, où le spectateur devient le témoin impuissant d’une descente aux enfers méthodique.


L’influence du cinéma américain
Le style visuel du film s’inscrit dans la lignée des grands thrillers américains des années 70, privilégiant une approche réaliste et documentaire plutôt que spectaculaire.

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Le film évite soigneusement les effets dramatiques appuyés pour se concentrer sur l’observation minutieuse de son protagoniste. Cette approche clinique, qui peut dérouter certains spectateurs, constitue paradoxalement la plus grande force du film.

Un thriller qui laisse son empreinte

Si « La Prochaine fois je viserai le cœur » divise, c’est précisément parce qu’il refuse les compromis. La mise en scène froide et l’absence volontaire d’explications psychologiques créent un malaise persistant qui colle parfaitement au sujet traité.

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L’œuvre marque un tournant dans la carrière de Guillaume Canet, prouvant sa capacité à s’aventurer sur des terrains plus sombres et complexes. Ce thriller disponible sur Netflix jusqu’au 14 mars 2025 mérite d’être (re)découvert, ne serait-ce que pour la performance exceptionnelle de son acteur principal.

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