Hommages unanimes
Tarek Boudali, son partenaire dans Épouse-moi mon pote, salue « une énergie unique et une générosité rare sur les plateaux ». Frédéric Diefenthal, qui jouait son fils dans Taxi, confie : « Sa bienveillance créait une complicité instantanée. Elle rendait chaque scène vivante. »
Jean-François Guyot, journaliste culturel à l’AFP, résume son apport au cinéma : « Son don pour donner de la profondeur aux personnages secondaires a influencé des générations de comédiens. » Sur les réseaux sociaux, les hommages de spectateurs citent ses répliques cultes, comme dans Faubourg 36, preuve d’une empreinte durable malgré sa discrétion.
L’héritage d’une discrète
Malgré son absence des premières lignes, Manuela Gourary a marqué le cinéma français par son naturalisme et sa capacité à habiter des rôles variés. « Elle refusait les mondanités, préférant le travail en coulisses », révèle son ancien agent, rappelant son refus de jouer le jeu médiatique. Une philosophie qui n’a pas empêché des réalisateurs comme Christophe Barratier ou Luc Besson de la solliciter à plusieurs reprises.
Son ancien collaborateur Tarek Boudali résume : « Elle montrait qu’un second rôle pouvait être aussi essentiel qu’un premier. » Des générations de comédiens, inspirés par son humilité et sa précision, continuent de citer son travail comme référence. Preuve que l’art de Manuela Gourary, bien qu’en retrait, a durablement enrichi le 7e art.
