The Brutalist : Le nouveau film de Brady Corbet salué unanimement par la critique française

Julie K.
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Dans le paysage cinématographique de ce début 2025, une œuvre se démarque par son ambition et sa maîtrise. The Brutalist, le nouveau long-métrage de Brady Corbet, affiche un score impressionnant de 4,3 sur 5 dans la presse française, faisant de lui le film le mieux noté de l’année. Couronné du Lion d’argent du meilleur réalisateur à la dernière Mostra de Venise, ce drame monumental confirme l’émergence d’une voix singulière dans le cinéma contemporain.

Porté par un Adrien Brody au sommet de son art, ce récit épique nous plonge dans l’Amérique d’après-guerre à travers le destin de Laszlo Toth, un architecte européen en quête de reconstruction. Plus qu’une simple fresque historique, The Brutalist s’impose comme une réflexion profonde sur l’identité, l’exil et les compromissions du rêve américain.

Une vision d’auteur portée à l’écran

Brady Corbet, ancien acteur devenu réalisateur, démontre avec ce troisième long-métrage une maîtrise impressionnante de son art. Sa mise en scène, saluée unanimement par la critique, se distingue par une ouverture saisissante que certains n’hésitent pas à comparer aux débuts marquants de « La Zone d’intérêt » ou du « Fils de Saul ».


Le brutalisme en architecture
Courant architectural apparu dans les années 1950, caractérisé par des formes géométriques imposantes et l’utilisation du béton brut. Le terme devient ici une métaphore de la rudesse du destin des personnages.

Dans le rôle principal, Adrien Brody incarne avec une intensité rare Laszlo Toth, cet architecte visionnaire dont le talent est rapidement repéré par l’industriel Harrison Lee Van Buren. Sa performance, empreinte d’émotion et de détermination, donne vie à un personnage complexe, tiraillé entre ses ambitions et ses valeurs.

Une fresque américaine aux résonances actuelles

Le film dépeint avec finesse la période trouble de l’après-guerre, où l’Amérique s’impose comme terre d’accueil pour les réfugiés européens. À travers le parcours de Laszlo et de sa femme Erzsebet, Corbet dresse le portrait d’un pays en pleine mutation, où les promesses de réussite se heurtent à la réalité du pouvoir et de ses compromissions.


L’immigration européenne d’après-guerre
Entre 1945 et 1960, plus de 2 millions d’Européens ont émigré vers les États-Unis, fuyant les ravages de la Seconde Guerre mondiale et la reconstruction difficile du continent.

Un triomphe critique unanime

Les critiques français ne tarissent pas d’éloges sur cette œuvre ambitieuse. Du Journal du Dimanche qui salue « un sacré morceau de cinéma, impitoyable, imprévisible et singulier » au Figaro qui affirme que « des films comme ça, on n’en voit pas beaucoup dans sa vie », l’unanimité est frappante.

La virtuosité formelle de Corbet, sa capacité à entrelacer l’intime et l’historique, et sa réflexion sur l’Amérique font de The Brutalist une œuvre majeure. Comme le souligne Ecran Large, il s’agit d’un « film-fleuve d’une fluidité déconcertante et d’une incroyable densité » qui s’impose comme « un grand film sur l’Amérique, son mensonge et sa désillusion ».

Une œuvre qui marque son époque

Face à un tel consensus critique, The Brutalist s’impose comme une référence incontournable du cinéma contemporain. Sa capacité à conjuguer ambition formelle et profondeur narrative en fait un candidat sérieux aux plus grandes récompenses internationales, tout en confirmant le talent de Brady Corbet comme l’une des voix les plus prometteuses de sa génération.