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Thé matcha réussi : le geste interdit au fouet en bambou qu’une barista japonaise nous a enfin dévoilé…

Julie K.
8 Min de lecture

Matcha vs thé vert : l’arnaque que personne ne voit

La confusion entre thé vert classique et vrai matcha reste l’erreur la plus répandue, savamment entretenue par certains produits estampillés « matcha » en supermarché. Pourtant, la différence est radicale : le premier utilise des feuilles infusées puis jetées, tandis que le second nécessite de broyer intégralement des feuilles d’ombre, cultivées sous toile 3 semaines avant récolte pour booster chlorophylle et umami. Résultat ? Une poudre ultra-fine au goût profondément végétal, là où les « faux matcha » ne sont souvent que des résidus de thé vert moulu.

Le test imparable ? Une couleur émeraude intense et une texture onctueuse au toucher, jamais granuleuse. « Beaucoup croient acheter du matcha alors qu’ils ont juste du thé vert en poudre low-cost », déplore la barista, montrant deux échantillons côte à côte. Le premier, d’un vert criard et poudreux, laisse un arrière-goût âcre. Le second, d’un vert profond et satiné, déploie des notes marines et noisettées – la signature des feuilles entières broyées au granit, comme le veut la tradition.

Le kit survivaliste du parfait matcha : nos conseils chocs

Fouet en bambou, bol conique et tamis fin forment le trio gagnant pour un matcha réussi, selon les experts de l’Akebono cafe. Le chasen, avec ses 100 dents, reste incontournable pour le fouettage en zigzag – une version en métal ou en plastique ne produira jamais la même mousse. Quant au tamis, il élimine les grumeaux avant mélange, étape cruciale ignorée par 70% des amateurs selon un sondage récent.

La barista dévoile sa poudre fétiche, issue d’une plantation de Nishio : « Un label certifié JAS garantit l’absence de pesticides et une mouture sur pierre ». Et contrairement à une croyance tenace, conserver son matcha au frigo est une hérésie : l’humidité et les odeurs altèrent ses arômes. Mieux vaut un placard opaque et hermétique, à l’abri de la chaleur – la règle d’or des maîtres de thé japonais.