The Monkey : l’adaptation de Stephen King par Osgood Perkins séduit unanimement la critique

Camille C.
4 Min de lecture

Les amateurs du genre horrifique peuvent se réjouir : l’adaptation de la nouvelle The Monkey de Stephen King par Osgood Perkins fait l’unanimité auprès de la critique. Le film, qui sortira dans les salles françaises le 19 février 2025, s’annonce comme l’une des plus belles surprises cinématographiques de ce début d’année, mêlant avec brio l’horreur pure et un humour noir décapant.

Porté par un duo d’acteurs talentueux, Theo James et Elijah Wood, ce long-métrage raconte l’histoire glaçante de deux frères Shelburn confrontés à un singe mécanique hanté dont les cymbales annoncent systématiquement la mort d’une personne de leur entourage. Une prémisse simple mais efficace qui permet au réalisateur de déployer tout son talent pour créer des séquences mémorables.

Le nouveau maître de l’horreur frappe encore

Après avoir marqué les esprits avec son précédent film « Longlegs », où il dirigeait un Nicolas Cage métamorphosé en psychopathe terrifiant, Osgood Perkins confirme son statut de figure montante du cinéma d’horreur. Le réalisateur parvient à insuffler une vision très personnelle à cette adaptation de King, publiée initialement en 1985 dans le recueil « Brume ».


Qui est Osgood Perkins ?
Fils de l’acteur Anthony Perkins (Psychose), Osgood Perkins s’est fait un nom dans le cinéma d’horreur avec des films comme « The Blackcoat’s Daughter » et « I Am the Pretty Thing That Lives in the House » avant de connaître un succès critique avec « Longlegs » en 2024.

L’originalité de son approche réside dans sa capacité à fusionner deux genres apparemment antagonistes : l’horreur viscérale et la comédie débridée. Les critiques comparent notamment certaines séquences aux mythiques « Gremlins » pour leur chaos jubilatoire, tout en soulignant des parallèles avec la saga « Destination Finale » pour l’inventivité de ses scènes de mort.

Un festival de créativité macabre

Les premiers retours de la presse spécialisée sont dithyrambiques, mettant particulièrement en avant la créativité déployée dans les scènes d’élimination. Les journalistes soulignent unanimement la capacité du film à faire hurler de rire ses spectateurs tout en les faisant sursauter d’effroi, créant une expérience cinématographique unique en son genre.


L’héritage de Stephen King au cinéma
« The Monkey » rejoint la longue liste des adaptations réussies des œuvres de Stephen King, qui compte déjà des classiques comme « Shining », « Les Évadés » ou « Ça ». Cette nouvelle adapte une histoire courte moins connue de l’auteur mais tout aussi percutante.

La réalisation technique ne démérite pas, avec des effets spéciaux soignés qui servent parfaitement le propos du film. Le duo formé par Theo James et Elijah Wood apporte une crédibilité bienvenue à cette histoire surnaturelle, leurs performances contribuant à ancrer le récit dans une réalité tangible malgré son aspect fantastique.

Une expérience cinématographique unique

Les critiques s’accordent pour qualifier « The Monkey » de nouveau classique du genre. Le film réussit l’exploit de proposer un divertissement grand public tout en conservant une identité forte et une vraie proposition artistique. Les séquences s’enchaînent avec un rythme maîtrisé, alternant moments de tension pure et relâchements comiques avec une précision chirurgicale.

Les scènes de mort, particulièrement soignées, sont décrites comme parmi les plus inventives jamais vues dans un film d’horreur. Cette créativité macabre, associée à un sens aigu du timing comique, fait de « The Monkey » une œuvre qui devrait marquer durablement le paysage cinématographique de 2025.