Netflix continue de surfer sur la vague des séries coréennes avec un nouveau succès inattendu. Depuis le 1er mars 2025, « The Potato Lab » fait sensation auprès des abonnés du monde entier, se hissant à la 7e place des séries les plus regardées sur la plateforme. Cette comédie romantique au concept original prouve une fois de plus que la K-wave n’a pas fini de nous surprendre.
Après le triomphe de la saison 2 de « Squid Game » fin 2024 et une série de succès comme « Demandes aux étoiles » et « The Trauma Code », la plateforme de streaming enrichit son catalogue avec cette production qui mêle habilement science, romance et humour dans un cadre pour le moins inhabituel : un laboratoire de recherche sur les pommes de terre.
Un laboratoire pas comme les autres
Au cœur de « The Potato Lab » se trouve un centre de recherche spécialisé dans le développement de nouvelles variétés de pommes de terre pour une entreprise de chips. Lorsque celle-ci fait faillite, le laboratoire se retrouve sous la menace d’une fermeture par le groupe qui le rachète. C’est dans ce contexte que débarque So Baek-ho, un ancien des forces spéciales reconverti en cadre d’entreprise, chargé d’évaluer la pertinence du maintien de l’activité.
La K-wave, un phénomène mondial
La vague culturelle coréenne, ou « Hallyu », désigne l’influence grandissante de la culture sud-coréenne à travers le monde, notamment via ses séries (K-dramas), sa musique (K-pop) et son cinéma. Ce phénomène s’est particulièrement amplifié depuis le succès planétaire de « Squid Game » en 2021.
Une alchimie parfaite entre les personnages
La série tire sa force du duo formé par Kang Tae-oh, déjà remarqué dans « Extraordinary Attorney Woo », et Lee Sun-bin. Leur opposition puis leur rapprochement progressif créent une tension romantique particulièrement réussie. Elle incarne une directrice adjointe passionnée et sans filtre, lui un cadre arrogant mais charismatique, dans la plus pure tradition des comédies romantiques coréennes.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment la meilleure amie de l’héroïne, une autrice de romans web qui brise le quatrième mur en commentant l’intrigue, ajoutant une touche d’originalité supplémentaire à la narration.
Un succès viral qui ne cesse de grandir
Sur les réseaux sociaux, les réactions enthousiastes se multiplient. « C’est léger, drôle et mignon », « chaotique de la meilleure des façons », peut-on lire sur X (ex-Twitter). La série séduit par son ton décalé et sa capacité à renouveler les codes du genre romantique, tout en conservant les éléments qui font le succès des K-dramas.
Le format unique des séries coréennes
Les K-dramas se distinguent par leur format spécifique : des séries généralement limitées à une seule saison, avec un nombre d’épisodes prédéfini (souvent 12 ou 16), diffusés à raison de deux épisodes par semaine, permettant une narration maîtrisée de bout en bout.
Une diffusion orchestrée pour maximiser l’engouement
Composée de 12 épisodes, « The Potato Lab » adopte le rythme de diffusion traditionnel des séries coréennes : un nouvel épisode chaque samedi et dimanche. Cette stratégie de diffusion, simultanée sur la chaîne tvN en Corée du Sud et sur Netflix dans le reste du monde, maintient le suspense et encourage les discussions sur les réseaux sociaux jusqu’au début du mois d’avril 2025.
